ASIST

surveillance des inondations et sauvegarde des territoires

posté le 21-06-2015 à 21:42:32

ARCHIMEDE est de retour au mas LOMBARD

 

 

 

 

 

 

 

 

  Il parait !! enfin  il paraitrait  ??? mais les gens sont tellement médisants !!

 Qu'il y aurait du côté du barrage de l'aérodrome de "gros problèmes"

 découverts au fil des travaux en cours pour creuser le fameux canal

 qui "normalement" doit "vidanger" le barrage de 550 000m3 et qui passe sous la

 départementale de la route de Beaucaire   !!

 Problèmes découverts lors de la mise en pression des ouvrages "en cours" !! 

 creusement du canal , passage sous terrain sous la D99 dite route de Beaucaire .  

 Comme nous l'avions soutenue depuis plus d'une décennie le principe

  "d'ARCHIMEDE" est ...et demeure invariable  !!  

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 "   La poussée d'Archimède est la force particulière que subit un corps plongé en tout ou en partie dans un fluide (liquide ou gaz) soumis à un champ de gravité. Cette force provient de l'augmentation de la pression du fluide avec la profondeur (effet de la gravité sur le fluide, voir l'article hydrostatique) : la pression étant plus forte sur la partie inférieure d'un objet immergé que sur sa partie supérieure, il en résulte une poussée globalement verticale orientée vers le haut. C'est à partir de cette poussée qu'on définit la flottabilité d'un corps.

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 En "PRINCIPE"...ce principe d'ARCHIMEDE pourrait rendre le barrage "flottant" ...

  tout comme les explications qu'on nous donnent  !!!

 et pourtant ce brave "ARCHIMEDE" avait l'air de tout sauf ...d'un rigolo "  

 Paraitrait même qu'il faudrait revoir la sécurité et la solidité du "fameux barrage "

  dit"  de l'aérodrome et de ce fait revoir les travaux fait en amont à "grand frais"

 sur ce  foutut ....(mal ?) foutue barrage  !!

  défense de rire  !!  MAIS !? chuttt dormez tranquille  !!  

 Bonjour le surcout et surtout bonjour la sécurité des populations vivants en aval

 du fameux "barrage" qui en pareil cas  "flotterait" et fondrait comme neige au

  soleil   !!  

 Pour le moment tel les fameux "SHADOCKS" les employés des entreprises

 concernés au travail de creusement du canal  "pompent et repompent" car la

 nappe préathyque comme nous l'avons toujours "prouvé" affleure à quelques 

  "petits mètres de la surface du sol !! 

 Et dire que c'est là derrière la digue de ce barrage que la mairie envisage de

 construire "1000 logements" et une "école maternelle " en bordure immédiate du

 cours d'eau appelé " LE VALLADAS" !!!

 Cours d'eau qui  déborde  comme par hasard à chaque grosses crues !!

 Pour l'instant bien que les premières chaleurs arrivent rien ne "transpire" ...

  Sauf les responsables concernés en mairie et ...ailleurs  !!

 Espèrons pour eux qu'ils aient une "climatisation" efficace  !! ...sinon gare  !!  

 si j'étais "JOURNALISTE" je pense que j'irais jeter un coup d'oeil du côté du mas

 des LOMBARD  ..Il s'y trouve toujours des gens bien intentionnés et des gens trés "compétents" en  .......ARCHIMERDERIE   !!  ;) !:) !

 

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                                      Villanueva Serge

                         président de l'association "ASIST" 

    ( association de surveillance des inondations et sauvegarde des territoires) 

                                   311 rue Abbé Duplan

                                        30 000 NIMES   

 

le barrage de l'aérodrome aprés la crue de septembre 2002  !

tout fut balayé malgré le "cahier des charges "  !! 

adieu "BUSES..cochons , couvées "  !!

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les même "BUSES" vue du haut de la "digue qui avait "céder"  !!

et dont on voit trés bien la rupture sur la gauche  !!

 encourageant pour la suite NON  ??  

 

 

 

 

 


 
 
posté le 12-12-2014 à 23:47:35

XYNTHIA : un procés qui doit faire "Jurisprudence" !!

 

 

 


 

 

                                     ALLELLULLIA   !!

 

Aujourd'hui 12 Décembre 2014 voici un jugement que nous attendions tous  !!

 à Nîmes en particulier où les catastrophes par inondations sont monnaies 

 courantes et où nos élus se veulent "rassurant" et dotés  d'un optimisme "béat" !  

 et qui démontre que ces "Messieurs en col plus où moins "BLANCS" ne passent

 pas forcément et tout le temps au travers des mailles du filet de la justice  !!  

 un Jugement que nos "EDILES" Nîmois et les services "compétents (?) de l'Etat 

 qui les conseillent ferait bien de méditer avant de se lancer dans d'aventureux

  projets "urbanistiques " ...comme le mas des LOMBARD à Nîmes pour ne pas le 

  nommé !!   

 Ce jugement de la "FAUTE sur mer " sonnent pour "eux " comme un sinistre "glas"

 par les temps qui courent surtout après  les 3 mois d'épisodes Cévenols

 que vient d'essuyer et subir notre département  avec faut il encore le répéter 

 plusieurs "morts" à la clef dont une famille avec "deux petits enfants"

  complètement décimée à Cruviers  -Lascours !

 entendrons t'ils raison ?? Rien n'est moins sur  !!

 Mais nous continuerons toujours et encore a prêcher... fut ce dans le désert !!

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Donc ce jour  René Marratier "un ersatz de petit maire"  comme la surnommé le juge Almy  de la bien nommée commune de  " la FAUTE sur mer"  vient de se prendre 4 ans de "taule"  ferme dans les "gencives"  pour fautes caractérisées plus 30 000 euros d'amendes  !!  et même s'il fait appel comme il va le faire  .... il n'empèche  !!  

Son ancienne "première" adjointe François Babin dans la vie promoteur immobilier propriétaire de nombreux terrains à la Faute sur mer ( tiens..tiens) se prend elle 2 ans et demi de cachot dans les dents plus 75 000 euros d'amende  !

 Son fils Philippe Babin, agent immobilier, prévenu aussi, vendait les terrains sur lesquels construisait l'entreprise d'un 4e, Patrick Maslin, élu lui aussi et membre de cette même commission d'urbanisme !

 Ces liens familiaux et locaux entre personnes aux multiples casquettes forment aux yeux de nombre des sinistrés un pan de ce qu'ils ont baptisé «le système Marratier».

 ndlr :on ne travaille jamais aussi bien qu'en famille où entres "amis" !!

 le bilan de leur inconscience où de leur aveuglement cupide =  "29 morts "  !!

 qui dit mieux  !!  

 

" Le tribunal a estimé que les anciens élus connaissaient parfaitement les risques d'inondation dans la station balnéaire mais les avaient «intentionnellement occultés» pour «ne pas entraver la manne» que représentait l'urbanisation.


C'est la première fois que des élus jugés pour faute non intentionnelle sont condamnés à de la prison ferme.

 

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Pour le bien fondé de ce qui précède nous vous invitons a lire dans sa totalité cet article parut ce jour 12 Décembre 2014 dans le journal " le PARISIEN"  !!

 

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                                               NDLR :  

 Ajoutons que ce Monsieur Barratier ferait bien de la joué "mezza vocce" et ne pas

 trop ramené sa fraise ...surtout quand on affiche  29 morts a son palmarès !!

 que croit donc ces "MESSIEURS" les élus  ?? être au dessus des lois ??

 Espèrons que ce jugement fera Jurisprudence et  aura force de loi dans des cas

 similaires sinon ce serait ce qui est déja hélas souvent le cas  ...la porte ouverte a

 tout les abus et surtout à toutes les "spéculations" !!  

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Procès Xynthia : quatre et deux ans de prison pour l'ancien maire et son adjointe

Prison ferme. Ce vendredi matin, le tribunal correctionnel des Sables d'Olonne rend son jugement dans le procès de la catastrophe Xynthia, qui avait fait 29 morts à la Faute-sur-Mer (Vendée) dans la nuit du 27 au 28 février 2010.

12 Déc. 2014, 06h48 | MAJ : 12 Déc. 2014, 12h39

                                                   

L’ancien maire de La Faulte-sur-Mer René Marratier a été condamné à quatre ans de prison ferme pour faute caractérisée. Il a déjà annoncé son intention de faire appel. L'ancien maire de La Faulte-sur-Mer René Marratier a été condamné à quatre ans de prison ferme pour faute caractérisée. Il a déjà annoncé son intention de faire appel. LP/Capture BFM

Le procès s'est ouvert à 10h13, devant une salle comble. A 10h45, l'ancien maire de La Faute-sur-Mer (Vendée) et son ex-adjointe à l'urbanisme, jugés pour la mort de 29 personnes lors du passage de la tempête Xynthia en 2010, ont été condamnés à des peines de prison ferme, comme le requérait le ministère public.

Sur le même sujet

Le tribunal correctionnel des Sables-d'Olonne a prononcé son jugement dans le même centre des congrès aménagé en salle d'audience où se sont tenus les débats, avec 120 parties civiles, pendant cinq semaines à partir de la mi-septembre. 

Les élus. René Marratier, maire de la commune de La Faute de 1989 à 2014 et toujours conseiller municipal, taxé de «caricature du petit maire» par le juge Almy, a été reconnu coupable de faute caractérisée et condamné à quatre ans de prison ferme, conformément aux réquisitions. «Je suis effondré», a expliqué l'ancien maire à l'issue du délibéré. «J'ai été le lampiste bouc émissaire de la situation», a-t-il dénoncé avant de se montrer inquiet, quelques minutes plus tard, de «cette fuite intellectuelle de la justice».

Il a aussi été condamné à 30 000 € d'amende. Le tribunal lui a reproché plusieurs fautes : les risques d'inondations et de fragilité de la digue ne pouvaient pas être ignorés; des permis de construire non conformes avaient été validés; la population n'était pas informée, ni par la constitution d'un dossier d'information sur les risques majeurs dans la commune, ni par des rendez-vous biennaux; la commune ne disposait pas de diagnostic de vulnérabilité pour les habitations derrière la digue. Elle n'avait pas non plus de plan de secours ou plan communal de sauvegarde.

L'ancienne présidente de la commission d'urbanisme, première adjointe au maire et par ailleurs promoteur Immobilier  propriétaire de nombreux terrains à La Faulte, Françoise Babin, a, elle, été condamnée à deux ans et demi. Le ministère public avait réclamé trois ans de prison, dont deux ferme, a été requise contre Françoise Babin, l'ancienne présidente de la commission d'urbanisme, par ailleurs promoteur immobilier. Son amende a été fixée à 75 000 €.

Le tribunal a estimé que les anciens élus connaissaient parfaitement les risques d'inondation dans la station balnéaire mais les avaient «intentionnellement occultés» pour «ne pas entraver la manne» que représentait l'urbanisation.

C'est la première fois que des élus jugés pour faute non intentionnelle sont condamnés à de la prison ferme. René Marratier n'a pas attendu pour annoncer qu'il allait faire appel d'une décision. Tout a été fait «pour mettre l'Etat hors de cause», a fustigé le conseil Me Didier Seban, avocat de René Marratier, dénonçant «une décision de nature politique» et «un procès en sorcellerie». Le tribunal, a-t-il notamment estimé, «a nié le caractère exceptionnel de la tempête»

La «frénésie immobilière» pointée du doigt

Dans son réquisitoire, le procureur de la République Gilbert Lafaye avait pointé du doigt la «frénésie immobilière» pour développer la commune. Cette «urbanisation à outrance» avait mené, selon le procureur, au décès de 29 personnes, essentiellement des personnes âgées, ainsi que de jeunes enfants, lors de la tempête, dans la nuit du 27 au 28 février 2010. La plupart des victimes de Xynthia avaient péri noyées dans des maisons de plain-pied, qui auraient dû comporter un étage, en raison du risque de submersion de la digue censée protéger leurs habitations. 
Infographie Idé

VIDEO. Procès Xynthia: prison ferme requise contre les élus


Le fils de...Egalement jugé pour «homicides involontaires», le fils de l'ex-adjointe à l'urbanisme, Philippe Babin, poursuivi pour ne pas avoir organisé de surveillance de la digue la nuit de la tempête alors qu'il dirigeait le syndicat chargé de l'entretien des digues, est condamné à un dix huit mois de prison ferme. Il risquait, selon les réquisitions, une peine de deux ans de prison dont un ferme et 50 000 euros d'amende.

Le fonctionnaire.Le tribunal s'est aussi prononcé sur le sort de deux autres prévenus, Alain Jacobsoone a été relaxé, le tribunal estimant que la faute n'était pas caractérisée. Il était reproché au fonctionnaire départemental de ne pas avoir prévenu le maire de La Faute-sur-Mer des dangers de Xynthia, à l'origine de la première alerte météo rouge dans l'histoire de la Vendée. Une peine d'un an de prison avec sursis et 5 000 € d'amende avaient été requis contre lui.

«Ces élus sont des caricatures d'élus. Il y a eu une sous-estimation des risques qui n'est pas acceptable», rétorque Corinne Lepage, avocate de l'association des victimes et de quelque 120 parties civiles, qui «espère une sanction sérieuse et les intérêts civils qui ont été demandés», sans les chiffrer. Satisfaite d'avoir obtenu «le statut de victime», pour lequel elle s'est battue «plus de quatre ans», l'Avif, l'association des victimes, souhaite également «des condamnations», car une «relaxe générale» serait un mauvais signal envoyé aux autres maires, qui «commencent à prendre en compte les risques», explique son président, Renaud Pinoit.

Un appel possible en cas de condamnation

«Quel que soit le résultat, c'est un procès pour rien car on n'a tiré aucune leçon de la catastrophe. On a beau faire un procès comme ça, il y a encore quelques jours il y a eu trois morts dans l'Hérault, après des pluies diluviennes», estime au contraire l'un des avocats de René Marratier, Antonin Lévy. En cas de condamnation de l'ancien maire, la question d'un appel (possible dans un délai de dix jours) se posait, selon Me Lévy, qui estime que le président du tribunal avait pris position contre René Marratier dès le début du procès .

 

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                            a lire AUSSI  l'article en pièce jointe :

 Corinne Lepage accuse une élue de la Faute sur mer de "conflit d'intérèt" 

                                   bonne lecture  à tous !!

 

En espérant que ce  procés fasse "jurisprudence" et  en conséquence nous

 disons à "ces MESSIEURS" qui sont censés nous administrés et qui

 décident  pour nous  ...."BONNES CONCLUSIONS " et " BON COURAGE" !!

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                                      Monsieur VILLANUEVA SERGE

                                   Président de l'association"ASIST"

       ( association de surveillance des inondations et sauvegarde des territoires )

                                           311 rue abbé Duplan  

                                                30 000 NIMES   

 

 

 

  

 

 


Commentaires

 

1. pouty88  le 13-12-2014 à 05:57:21  (site)

bonjour
bravo pour la photo du jour!
ah c'est terrible ces catastrophes ,et oui j'ai vu les infos hier j'ai vu le verdict pour cette catastrophe .
les photos sont impressionnantes ainsi que les vidéos.
bonne journee
pouty

2. Nyxie  le 13-12-2014 à 11:29:51  (site)

Cela va permettre aux Maires peu scrupuleux de réfléchir avant d'agir !
Bravo pour la photo du jour. @++

 
 
 
posté le 03-11-2014 à 10:31:43

a Nîmes l'urbanisme en cause ...entres autres !!

  

 

 

 

 

      carrefour de la rue Richelieu et de la rue Catinat 

à Nîmes le 3 Octobre 1988 

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 Alors que nous entrons ces  prochains jours et pour une énième fois dans un nouvel épisode Cévenol Comment expliquer les déluges répétitifs de précipitations dans le Sud-Est de la France ?

 

 http://youtu.be/kqt4T73yrjk

A Nîmes suite aux orages de la nuit, les cadereaux ont débordé, particulièrement celui de Camplanier le vendredi 10 octobre 2014 le matin. De inondations importants se sont produites dans certains quartiers. Des voitures ont été emportées par le courant ainsi que des bungalows de chantier. Le Gard a été placé en alerte rouge à 11h. L'eau est encore montée en matinée, atteignant le boulevard Pompidou. Suite aux orages, 400 personnes ont été secourues dans le département du Gard en début d'après-midi. 450 sapeurs-pompiers ont été mobilisés, dont 200 venus en renfort depuis d'autres départements, ainsi que 100 gendarmes.
    cliquez sur le lien ci dessous pour visionner la vidéo
 
 

15 octobre 2014, 17 h 05

 

Pendant près d'un mois, le sud-est de la France a connu de véritables déluges de pluie, et ce, à plusieurs reprises. Changement climatique ou caprice météorologique ? Mauvaise gestion du risque, aménagement du territoire irresponsable ? Nous vous proposons un éclairage sur un phénomène météorologique connu : l'épisode cévenol, mais dont l'ampleur et les conséquences posent question. 

Une configuration météorologique particulière

Météo-France explique :

« La France est depuis un mois sous l'influence d'un régime perturbé de sud-ouest piloté par un vaste système dépressionnaire positionné sur l'Atlantique.
Cette situation favorise la remontée sur la France de masses d'air chaud, très humide et instable en provenance de la Méditerranée. Par ailleurs la température de surface de la mer Méditerranée a été, en septembre, plus chaude que la moyenne sur toute sa partie nord-ouest.
Du fait de cette température élevée, les masses d'air maritimes sont particulièrement chargées en vapeur d'eau. Avec la configuration géographique particulière de la côte languedocienne et des Cévennes, la conjonction de ces ingrédients conduit à ces épisodes de pluies intenses, typiques de cette région et de cette période de l'année : le contraste entre des masses d'air chaud et humide et des masses d'air sec et plus frais favorise le développement de pluies intenses, durables et parfois stationnaires. »

épisode cévenol© Risques Majeurs

 

Ainsi, des masses d'air chaudes et humides, en pénétrant dans les terres, se heurtent aux reliefs des Cévennes, ce qui entraîne des précipitations dites orographiques. Ces épisodes cévenols, du nom du massif des Cévennes[1], surviennent généralement au début de l'automne et se caractérisent par des pluies intenses et durables provoquant des cumuls de pluviométrie de plusieurs centaines de millimètres en quelques heures, soit l'équivalent de plusieurs mois de pluie !

 

episode cevenol© RTL

4 épisodes cévenols en moins d'un mois

Cette configuration météorologique particulière a généré 4 épisodes cévenols successifs, un fait exceptionnel :

  • 16-17 septembre 2014
  • 29 septembre 2014
  • 6 octobre 2014
  • 10-13 octobre 2014

Or, cette suite de pluies intenses a entraîné la saturation des sols en eau, ce qui explique que le réseau hydrographique ait débordé massivement. De surcroît, les sols, de plus en plus artificialisés, ont été incapables d'absorber les cumuls de précipitations qui se sont donc frayées un chemin vers les talwegs[2], coûte que coûte. En effet, la végétation joue un rôle primordial dans la rétention des eaux.

Les épisodes cévenol du 10 octobre 2014

« Vendredi 10 octobre, un premier phénomène cévenol a touché le nord-est de l'Hérault, le Gard et l'Ardèche, s'accompagnant de cellules stationnaires, notamment sur la région de Nîmes. Ces cellules ont provoqué localement de forts cumuls de pluie (plus de 200 mm[3] en quelques heures). Les précipitations se sont ensuite évacuées par l'Est durant la nuit de vendredi à samedi. Après une accalmie durant la journée de samedi, les précipitations ont repris dans la matinée de dimanche avec un nouveau phénomène cévenol qui a concerné les mêmes trois départements et a pris fin en tout début de matinée lundi 13 octobre. Il a apporté par endroit entre 100 et 150 mm supplémentaires, et localement plus de 200 mm », explique Météo-France.

Suite aux orages de la nuit, les cadereaux ont débordé, particulièrement celui de Camplanier le vendredi 10 octobre 2014 le matin. De inondations importants se sont produites dans certains quartiers. Des voitures ont été emportées par le courant ainsi que des bungalows de chantier. Le Gard a été placé en alerte rouge à 11h. L'eau est encore montée en matinée, atteignant le boulevard Pompidou. Suite aux orages, 400 personnes ont été secourues dans le département du Gard en début d'après-midi. 450 sapeurs-pompiers ont été mobilisés, dont 200 venus en renfort depuis d'autres départements, ainsi que 100 gendarmes.

Entre le 9 et 13 octobre, soit sur 4 jours, Météo-France a relevé :

  • 559 mm à Barnas (07), dont 310 mm pour la seule journée de dimanche
  • 415 mm à Valleraugue (30), dont 153 mm dimanche
  • 381 mm à Sainte-Anastasie (30) près d'Uzès
  • 361 mm à Villefort (48), dont 192 mm dimanche
  • 147 mm à Les Plans (34)

Depuis le 1er septembre, Météo-France a relevé :

  • 1 056 mm à Barnas (07), soit 3,7 fois la normale[4] d'un mois d'octobre
  • 849 mm à Villefort (48), soit 3 fois la normale
  • 719 mm au Caylar (34), soit 4 fois la normale
  • 711 mm à Salindres (30), soit 4 fois la normale

Inondations du 20 septembre 2014 à Alès : 140 à 200 mm d'eau se sont abattus en moins de 6h
Alès Cévennes

Historique de quelques épisodes cévenols remarquables

Si ce type de situation n'est pas rare dans cette région, c'est la succession d'épisodes pluvieux intenses qui revêt un caractère remarquable. En moyenne, on enregistre des épisodes méditerranéens violents tous les deux à trois ans.

Météo-France fait le point sur les épisodes des dernières décennies :

"Le Gard, l'Ardèche, puis l'Hérault et la Lozère figurent en tête des départements où on observe le plus souvent des épisodes apportant plus de 200 mm de pluie en 1 jour en moyenne par an (Gard et Ardèche : en moyenne 1 fois par an, Hérault et Lozère : en moyenne tous les 1 à 2 ans).

Si en moyenne l'Hérault connaît un épisode de pluies intenses par an (= 200 mm en 1 jour), le département a en effet certaines années été frappé par plusieurs épisodes de ce type et dans certains cas sur des périodes de l'ordre d'un mois comme cette année : 3 épisodes en 2003, de même en 1995...
Concernant le Gard, plusieurs années peuvent être citées : septembre 2002 (682,6 mm relevés en 24 heures à Cardet), septembre 2005, l'automne 1963 ou encore les automnes 1958,1933 et 1907 avec pour chacun deux épisodes successifs.
A l'échelle de la région Languedoc-Roussillon, on peut mentionner les automnes 2010, 1995 (jusqu'en janvier 1996), 1997, 1976 comme étant extrêmement perturbés."

Météo France nous rappelle que le 29 septembre 1900, à Valleraugue, un petit village cévenol situé au pied du mont Aigoual, il tomba ainsi 950 mm en 10 heures !

"A Nîmes le 3 octobre 1988, il tomba 400 mm de précipitations en 6 heures ; et durant les inondations de Vaison-La-Romaine le 22 septembre 1992, où ce sont 300 mm d'eau qui tombèrent, dont 150 mm en moins de 2 heures, transformant la rivière de l'Ouvèze en un torrent meurtrier (41 morts) et destructeur (320 maisons endommagées)", indique le site Risques Majeurs.

Ces épisodes peuvent-ils être attribués au changement climatique ?

Démunis face aux désastres engendrés par de tels évènements exceptionnels, les sinistrés évoquent la responsabilité des changements climatiques en cours. 

En effet, par rapport à la même période l'année dernière, la température de la mer Méditerranée est de 2°C à 3°C supérieure : avec une eau sur les côtes qui côtoie encore 23°C au 15 octobre 2014, selon les données enregistrées par les bouées positionnées dans le Golfe du Lion.

Ce réchauffement notable peut-il être attribué au réchauffement des eaux constatés dans de nombreuses régions du monde ? Le dernier rapport du GIEC indiquait que les océans jouent un rôle considérable dans l'atténuation du changement climatique en absorbant 90 % de l'augmentation de la quantité d'énergie reçue dans le système climatique. Or, les couches océaniques superficielles (moins de 700 m de profondeur) se sont réchauffées.

Pour Météo-France, il semble encore difficile d'être affirmatif : « On ne peut pas à ce stade attribuer au changement climatique des évènements ponctuels. Par ailleurs, on n'observe pas de tendance à l'augmentation du nombre d'épisodes de pluies diluviennes dans le sud-est de la France depuis qu'on peut les recenser de manière précise (à partir de 1958), y compris pour les épisodes les plus intenses. » De plus, « On ne peut pas actuellement dire si les événements de pluies diluviennes dans le Sud-Est seront plus nombreux à la fin du siècle. Ces phénomènes sont d'une taille trop petite pour être reproduits par les modèles qui simulent l'évolution du climat. »

Toujours est-il que le réchauffement climatique en cours contribue inévitablement à faciliter la reproduction de ce type de phénomène.

En outre, le réchauffement de la mer Méditerranée constaté depuis maintenant 40 ans pourrait bien favoriser la formation de cyclones : les médicanes, comme ce fut le cas en novembre 2011 au large des Baléares. Peu fréquent mais violent, ce phénomène peut provoquer des dégâts importants sur les côtes méditerranéennes densément peuplées et dont l'aménagement est manifestement bien mal géré.

L'aménagement irresponsable du territoire en cause

Outre le réchauffement climatique et/ou les caprices météorologiques, l'augmentation du risque inondation augmente fortement avec la gestion peu responsable et même frauduleuse du territoire. En effet, c'est en premier lieu l'artificialisation des sols par la construction d'infrastructures, de logements et d'équipements qui conduisent à surcharger les réseaux d'évacuation des eaux et à obstruer ceux existant.

 

De plus, des constructions sont en partie présentes dans des zones inondables et de nouvelles sont encore prévues dans ces zones à risque !

 

« Les mesures de lutte contre les inondations mises en place ces dernières années [recalibrage du Lez, connexion avec les étangs littoraux et bassins d'orage des nouveaux quartiers], se sont révélées largement insuffisantes : les bassins d'orage ont été engorgés en quelques minutes le 29 septembre. » souligne avec dépit Marc Laimé, journaliste spécialisé et conseil sur les politiques publiques de l'eau auprès de collectivités locales. Il ajoute :

« Les surfaces imperméabilisées ont été multipliées par 3 en 20 ans dans l'agglomération de Montpellier.

 

La folie bétonnière rend les inondations plus violentes et le changement climatique va les rendre plus fréquentes comme le note l'agence de l'eau Rhône Méditerrannée Corse. » et dénonce : « Les collectivités locales du Languedoc-Roussillon avaient déjà une fâcheuse tendance à ne pas respecter les SAGE et à accorder des permis de construire sur des zones inondables. »

 

L'association France Nature Environnement accuse également les aménageurs : « Intégrant cette contrainte météorologique, l'aménagement du territoire en région méditerranéenne devrait tout faire pour limiter l'artificialisation du territoire et aboutir à zéro artificialisation nette. A chaque mètre carré imperméabilisé doit correspondre un autre qui ne l'est plus.


Pour tendre vers cet objectif indispensable, les collectivités doivent élaborer et faire respecter un droit qui protège mieux les citoyens. Les plans de prévention des risques d'inondation doivent être réalistes au regard de l'aléa inondation et ne doivent plus être influencés par les intérêts de ceux pour qui construire c'est gagner de l'argent ou de nouveaux contribuables, peu importe le risque.
Le risque augmente quand on artificialise le territoire mais aussi lorsqu'on endigue les cours d'eau, en plus d'imperméabiliser leurs berges. En supprimant les zones d'expansion de crue, en construisant sur des zones naturelles et agricoles, et en augmentant le débit des rivières et fleuves en les endiguant, on empêche leur régulation naturelle et on augmente le niveau des inondations et leurs conséquences. »

Des épisodes cévenols qui ont causé plusieurs centaines de millions d'euros de dégâts

 

Résultat : la Caisse Centrale de Réassurance (CCR) « évalue le coût des intempéries qui ont touché la région de Montpellier du 28 au 30 septembre 2014, à un montant compris entre 100 et 200 millions d'euros. Cette évaluation correspond à la charge de sinistre des assureurs dans le cadre du régime Cat Nat. Elle s'applique aux départements des Pyrénées Orientales, de l'Aude, de l'Hérault, et du Gard. » Une première estimation qui devra être « affinée en fonction des informations complémentaires recueillies. »

L'événement du 19 au 20 septembre, qui avait touché la même région, avait été estimé par CCR entre 90 et 160 millions d'euros de dommages assurés pour le régime Cat Nat.

 

Pour Denez L'Hostis, président de FNE :

« Les élus ne pourront plus dire qu'ils ne savaient pas.

Une gare nouvelle en pleine zone inondable est ainsi envisagée à Montpellier d'ici 2017.

Il faut sortir de cette fuite en avant et ne plus construire en zone inondable !!

Rappelons qu'en 2011, 18,5 millions de français étaient exposés au risque inondation, qui demeure le premier risque naturel en France.

Le procès Xynthia, actuellement en cours, démontre une fois de plus la négligence de l'Etat face à ce type de risque ».

Notes

  1. Les Cévennes forment une chaîne montagneuse faisant partie du Massif central, située entre les départements français de la Lozère et du Gard, prolongeant au sud les monts du Vivarais situés en Ardèche et en Haute-Loire, et au nord les monts de Lacaune et de l'Espinouse situés en partie dans le département de l'Hérault.
  2. Un talweg (ou thalweg) correspond à la ligne qui rejoint les points les plus bas d'une vallée, ou la ligne qui rejoint les points les plus bas du lit d'un cours d'eau.
  3. Ou encore 200 litres / m², soit l'équivalent d'une grande baignoire remplie sur seulement 1m sur 1 m de surface !
  4. Calculée pour la période 1981-2010

Auteur

avatar Christophe Magdelaine

 

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                                      Monsieur Villanueva Serge  

                                 Président de l'association"ASIST"  

      (association de surveillance des inondations et sauvegarde des territoires) 

                                        311 rue Abbé Duplan

                                            30 000 Nîmes  

 

 

 

 

 

 


 
 
posté le 15-10-2014 à 21:54:39

l'art et la manière de "TRITURER " les chiffres ...y compris les millimètres !! faut il être "petit" !! !!

 

 

 

         

 

                

 


 

 

       la plaine du Mas Lombard  le 3 octobre 1988

 

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 En ce qui concerne les 380 mm d'eau sur Nîmes il faudra que la mairie et son premier "Magistrat" revoient leur copie !! 
  En effet comme on le voit sur cette carte de "METEO FRANCE" les 380 mm sont bien tombé au Nord de Nîmes ...mais à Saint Anastasie situé à 5 km au Nord de Nîmes et  pas sur "LE"  Nord de la ville de Nîmes  !! ...

 Certaines nuances "linguistique" et la subtilité de la "dialectique" de la Municipalité Nîmoise pourrait laisser a penser que les 380 mm sont tombé sur Nîmes  !!

                                  Que nenni !!

Voici un bref raccourcit  pour les" celles et  ceux" qui ne connaitraient pas l'endroit ni la topographie des lieux  où les "fameux" 380 mm sont tombés  !!

 La commune de Saint Anastasie est composé de 3 hameaux :

RUSSAN !.. AUBARNE !..et  VIC !! ...regroupés sous le même nom communal de

....SAINTE ANASTASIE
  Ces 3 petits hameaux sont tout 3 séparés de Nîmes par ...le GARDON qui sert de frontière entres eux et la ville de Nîmes par le camp des garrigues appartenant à la commune de Nîmes entres autres !!

En jouant sur les mots et les chiffres  on peut en déduire qu'effectivement sur la rive "droite du GARDON on est bien sur la commune de Nîmes ...mais le bassin versant concerné par les 380 mm lui est situé du côté du Gardon et par sur celui des cadereaux !! cqfd !!
pour les ceux qui voudraient me prendre en défaut faudra se lever plus tôt !! 
  D'autant que je connais plus que parfaitement les lieux !!

En effet je suis né à Uzès et ma fille vit à Blauzac !!
je vous invite aussi a allez sur le site de "météo -paris" ...des cartes et les lames d'eau sont plus que bien explicité !! P

Pour Information la ville de Nîmes ne figure même pas sur le graphique qui s'arrête à la grand Combe avec une lame de 120 mm !!
je vous recommande "chaudement" le site "METEO -LANGUEDOC" ! 
   cette carte et tout les renseignements sur l'évènement pluvieux de la semaine dernière ont été tirés de ce "SITE" en tout point remarquable ! 

 

   au fait une petite remarque me vient à l'esprit  avez vous entendu

  " sonner " les sirènes d'ESPADA dont on nous rebat les oreilles chaque 

  1er Mercredi du mois ???

  ESPADA vous  savez c'est ce "machin" qui en nous coute "un bras " et

  qui est normalement chargé "d alerter " les populations en cas de pluies

  diluviennes dans les cadereaux grace à des capteurs  !!  

  D'aprés notre bon Bourgmestre ce système "ESPADA " mobilise :

  - 3 INGENIEURS  !!

  - 7 JOURS SUR 7 !!

  - 24 HEURES sur 24 !! 

   et comprend 

  - 1 radar basé à Manduel !

  - 30 stations munient de capteurs  !!

  - des caméras placés sur des sites stratégiques  

 Comme dirait l'autre   :  " TOUT CA POUR CA "   ???  

  Regardez bien cette vidéo du journal télévisé du soir de "FRANCE 3 " 

                               du Mardi 15 Octobre 2014

 

http://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-3/12-13/video-des-chasseurs-dorages-ont-traque-les-intemperies-dans-le-gard_719417.html

Dans le sud de la France, des chasseurs d’orages ont traqué les tempêtes qui ont frappé le département du Gard. Une équipe de France 3 les a suivis. francetvinfo.fr
 
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      Pour parfaire mon propos précédent je vous livre l'analyse
              de Christophe FERRE  de " METEO-LANGUEDOC
 
 Comme quoi "jeunes et vieux" peuvent parfois être sur la même longueur d'ondes
 
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      LA VILLE DE NÎMES, A DEUX DOIGTS D'UNE
 
      CATASTROPHE DE GRANDE AMPLEUR ** ....
     
       Par Christophe Ferré de "météo -Languedoc "
 
 

Remarquable travail de Météo-France sur l'épisode que vient de connaître la région de Nîmes, dans la nuit de 9 au 10 octobre 2014. Cette carte, qui témoigne des lames d'eau observées lors de cet orage, est riche d'enseignements. Tout d'abord, il est nécessaire de savoir que cette carte est "approximative". S'il existe bien des postes pluviométriques où des relevés ponctuels ont été faits (Sainte Anast...asie, Nîmes-Courbessac, Uzès pour n'en citer que quelques-uns), il est important de savoir que les courbes tracées ont été "déduites" par le logiciel de cartographie et probablement vérifiées avec l'aide d'images radar haute-définition. En cela, pour avoir une carte précise de la pluviométrie observée, il aurait fallu avoir un poste pluviométrique sur chaque commune. Cette remarque n'est évidemment pas une critique; la superposition des images radar permet d'avoir une très bonne estimation de la réalité, mais je tenais à le préciser.

Mon constat est le suivant. L'orage qui a concerné le département du Gard en cette nuit du 9 au 10 octobre présentait une morphologie très similaire à celui qui avait touché Nîmes, le 3 octobre 1988. Heureusement pour les Nîmois, seuls les quartiers nord de la ville ont été touchés cette fois, avec des lames d'eau ESTIMÉES et non MESURÉES à 150 mm environ. C'est une lame d'eau très conséquente pour la ville, qui équivaut à deux mois de précipitations en seulement une nuit. MAIS, quand on regarde la lame d'eau mesurée au nord du "gardon", avec 380 mm à Sainte-Anastasie, ou encore 344 mm à Uzès, on est en droit de se poser certaines questions...

Les dégâts observés ont été colossaux dans certains quartiers Nîmois (Camplanier, Grand bois & co), consécutivement aux crues des cadereaux. Routes coupées, voitures emportées, maisons inondées... Mais imaginez combien la situation aurait pu être dramatique si le maximum de précipitation avait touché la ville de Nîmes... Sainte-Anastasie (380 mm) n'est qu'à quelques km au nord de la ville, Uzès (340 mm) à une quinzaine de km. Si certains médias se sont autorisés de faire croire que le maximum de précipitation a touché les hauts de Nîmes, la réalité climatologique en est tout autre. On le constate bien sur la carte ci-dessous.

Si l'orage n'avait été ne serait-ce que quelques km plus au sud, la situation aurait été catastrophique pour Nîmes. Comment les cadereaux auraient réagis à une lame d'eau deux à trois fois plus importante ? Cet article n'est pas une critique mais un simple constat.

Que les Nîmois le sachent, la ville était à "10 km" d'une catastrophe majeure !!

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 carrefour  rue Richelieu - Catinat le 3 octobre 1988

 

 

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                                       Mr Villanueva Serge  

                             Président de l'association "ASIST"

     (association de surveillance des inondations et sauvegarde des territoires) 

                                      311 rue Abbé Duplan

                                        30 000 Nîmes  

 

 

 

 


 
 
posté le 12-10-2014 à 13:05:25

les "IMPERITIES" municipales à Nîmes !!

 

rue Richelieu -rue Catinat le 3 octobre 1988

 

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Pour les "celles et ceux" que les intempéries auraient empéchés de lire leur "quotidien préféré" en ces jours d'inondations ..voici l'article du MIDI LIBRE " du vendredi 10 Octobre  2014   concernant l'article précédent de ce "BLOG"  !!

 qui met bien en exergue les contradictions et les affirmations plus où moins "évanescentes" de la Mairie par la voix de son adjoint délégué au PPRI

 l'Amiral Filippi qui en matière  de dialectique et de submersions lenguistiques en connait un rayon  !!

JUGEZ PLUTOT  !!

    

a la question :

la commission vous demande de prouver que les opérations de protections n'ont pas servi à rendre constructibles des espaces inondables  

 la réponse de l'amiral est stupéfiante jugez plutot !!

réponse de l'amiral  :

ces demandes ne tiennent pas la route car en 2008 le PPRI n'existait pas !!   

 moralité si nous suivons  ce raisonnement :

du moment qu'il n'y avait pas de PPRI on pouvait faire n'importe quoi !!

 ce qui fut fait avec brio   !!

à l'autre question :

 pouvez vous "encore espèrer" construire au Mas Lombard  ??

la réponse de l'amiral  est pour le moins "ambiguë

 réponse de l'amiral : 

 si l'on construit "UN JOUR" quelque chose " là-bas" on respectera le PPRI  !!

ceci est  encourageant pour notre association !! 

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 ci dessous les articles du Midi Libre du 10 octobre 2014 

 

 cliquez sur les articles pour  avoir une "bonne lecture"

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notre amiral se déclare "surpris"  !!

 il ne devrait pas l'être au vue des eaux déchainées qui ont ravagées "Camplanier" hier mettant en cause la fiabilité des ouvrages de protections comme nous le dénonçons depuis de nombreuses années !!

 il est bien évident qu'une fois ces barrages "PLEINS" et remplis a ras bord ceux ci représentent un danger bien plus grave en cas de rupture !!

 le remède se révélant être "pire" que le mal  !!   

il n'est point besoin d'être un "hydraulicien confirmé " pour comprendre cette évidence !!

sachant qu'en 1988 il passait à Camplanier 800m3 seconde et que le cadereau récalibré et inauguré en "fanfare " ne peut avalé que 120m3 seconde il faudra que l'amiral nous explique où il fera passé les 680 m3 restant !!

 Moralité : les Nîmois vivent avec une protection "couteuse" et surtout bien "illusoire" !! 


 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Mr Villanueva Serge

Président de l'association"ASIST"

(association de surveillance des inondations et sauvegarde des territoires)

311 rue Abbé Duplan

30 000 Nîmes

 

 

 

 

 


 
 
 

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