ALLELLULLIA !!
Aujourd'hui 12 Décembre 2014 voici un jugement que nous attendions tous !!
à Nîmes en particulier où les catastrophes par inondations sont monnaies
courantes et où nos élus se veulent "rassurant" et dotés d'un optimisme "béat" !
et qui démontre que ces "Messieurs en col plus où moins "BLANCS" ne passent
pas forcément et tout le temps au travers des mailles du filet de la justice !!
un Jugement que nos "EDILES" Nîmois et les services "compétents (?) de l'Etat
qui les conseillent ferait bien de méditer avant de se lancer dans d'aventureux
projets "urbanistiques " ...comme le mas des LOMBARD à Nîmes pour ne pas le
nommé !!
Ce jugement de la "FAUTE sur mer " sonnent pour "eux " comme un sinistre "glas"
par les temps qui courent surtout après les 3 mois d'épisodes Cévenols
que vient d'essuyer et subir notre département avec faut il encore le répéter
plusieurs "morts" à la clef dont une famille avec "deux petits enfants"
complètement décimée à Cruviers -Lascours !
entendrons t'ils raison ?? Rien n'est moins sur !!
Mais nous continuerons toujours et encore a prêcher... fut ce dans le désert !!
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Donc ce jour René Marratier "un ersatz de petit maire" comme la surnommé le juge Almy de la bien nommée commune de " la FAUTE sur mer" vient de se prendre 4 ans de "taule" ferme dans les "gencives" pour fautes caractérisées plus 30 000 euros d'amendes !! et même s'il fait appel comme il va le faire .... il n'empèche !!
Son ancienne "première" adjointe François Babin dans la vie promoteur immobilier propriétaire de nombreux terrains à la Faute sur mer ( tiens..tiens) se prend elle 2 ans et demi de cachot dans les dents plus 75 000 euros d'amende !
Son fils Philippe Babin, agent immobilier, prévenu aussi, vendait les terrains sur lesquels construisait l'entreprise d'un 4e, Patrick Maslin, élu lui aussi et membre de cette même commission d'urbanisme !
Ces liens familiaux et locaux entre personnes aux multiples casquettes forment aux yeux de nombre des sinistrés un pan de ce qu'ils ont baptisé «le système Marratier».
ndlr :on ne travaille jamais aussi bien qu'en famille où entres "amis" !!
le bilan de leur inconscience où de leur aveuglement cupide = "29 morts " !!
qui dit mieux !!
" Le tribunal a estimé que les anciens élus connaissaient parfaitement les risques d'inondation dans la station balnéaire mais les avaient «intentionnellement occultés» pour «ne pas entraver la manne» que représentait l'urbanisation.
C'est la première fois que des élus jugés pour faute non intentionnelle sont condamnés à de la prison ferme.
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Pour le bien fondé de ce qui précède nous vous invitons a lire dans sa totalité cet article parut ce jour 12 Décembre 2014 dans le journal " le PARISIEN" !!
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NDLR :
Ajoutons que ce Monsieur Barratier ferait bien de la joué "mezza vocce" et ne pas
trop ramené sa fraise ...surtout quand on affiche 29 morts a son palmarès !!
que croit donc ces "MESSIEURS" les élus ?? être au dessus des lois ??
Espèrons que ce jugement fera Jurisprudence et aura force de loi dans des cas
similaires sinon ce serait ce qui est déja hélas souvent le cas ...la porte ouverte a
tout les abus et surtout à toutes les "spéculations" !!
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Le procès s'est ouvert à 10h13, devant une salle comble. A 10h45, l'ancien maire de La Faute-sur-Mer (Vendée) et son ex-adjointe à l'urbanisme, jugés pour la mort de 29 personnes lors du passage de la tempête Xynthia en 2010, ont été condamnés à des peines de prison ferme, comme le requérait le ministère public.
Le tribunal correctionnel des Sables-d'Olonne a prononcé son jugement dans le même centre des congrès aménagé en salle d'audience où se sont tenus les débats, avec 120 parties civiles, pendant cinq semaines à partir de la mi-septembre.
Les élus. René Marratier, maire de la commune de La Faute de 1989 à 2014 et toujours conseiller municipal, taxé de «caricature du petit maire» par le juge Almy, a été reconnu coupable de faute caractérisée et condamné à quatre ans de prison ferme, conformément aux réquisitions. «Je suis effondré», a expliqué l'ancien maire à l'issue du délibéré. «J'ai été le lampiste bouc émissaire de la situation», a-t-il dénoncé avant de se montrer inquiet, quelques minutes plus tard, de «cette fuite intellectuelle de la justice».
Il a aussi été condamné à 30 000 € d'amende. Le tribunal lui a reproché plusieurs fautes : les risques d'inondations et de fragilité de la digue ne pouvaient pas être ignorés; des permis de construire non conformes avaient été validés; la population n'était pas informée, ni par la constitution d'un dossier d'information sur les risques majeurs dans la commune, ni par des rendez-vous biennaux; la commune ne disposait pas de diagnostic de vulnérabilité pour les habitations derrière la digue. Elle n'avait pas non plus de plan de secours ou plan communal de sauvegarde.
L'ancienne présidente de la commission d'urbanisme, première adjointe au maire et par ailleurs promoteur Immobilier propriétaire de nombreux terrains à La Faulte, Françoise Babin, a, elle, été condamnée à deux ans et demi. Le ministère public avait réclamé trois ans de prison, dont deux ferme, a été requise contre Françoise Babin, l'ancienne présidente de la commission d'urbanisme, par ailleurs promoteur immobilier. Son amende a été fixée à 75 000 €.
Le tribunal a estimé que les anciens élus connaissaient parfaitement les risques d'inondation dans la station balnéaire mais les avaient «intentionnellement occultés» pour «ne pas entraver la manne» que représentait l'urbanisation.
C'est la première fois que des élus jugés pour faute non intentionnelle sont condamnés à de la prison ferme. René Marratier n'a pas attendu pour annoncer qu'il allait faire appel d'une décision. Tout a été fait «pour mettre l'Etat hors de cause», a fustigé le conseil Me Didier Seban, avocat de René Marratier, dénonçant «une décision de nature politique» et «un procès en sorcellerie». Le tribunal, a-t-il notamment estimé, «a nié le caractère exceptionnel de la tempête»
La «frénésie immobilière» pointée du doigt
Dans son réquisitoire, le procureur de la République Gilbert Lafaye avait pointé du doigt la «frénésie immobilière» pour développer la commune. Cette «urbanisation à outrance» avait mené, selon le procureur, au décès de 29 personnes, essentiellement des personnes âgées, ainsi que de jeunes enfants, lors de la tempête, dans la nuit du 27 au 28 février 2010. La plupart des victimes de Xynthia avaient péri noyées dans des maisons de plain-pied, qui auraient dû comporter un étage, en raison du risque de submersion de la digue censée protéger leurs habitations.
Infographie Idé
VIDEO. Procès Xynthia: prison ferme requise contre les élus
Le fils de...Egalement jugé pour «homicides involontaires», le fils de l'ex-adjointe à l'urbanisme, Philippe Babin, poursuivi pour ne pas avoir organisé de surveillance de la digue la nuit de la tempête alors qu'il dirigeait le syndicat chargé de l'entretien des digues, est condamné à un dix huit mois de prison ferme. Il risquait, selon les réquisitions, une peine de deux ans de prison dont un ferme et 50 000 euros d'amende.
Le fonctionnaire.Le tribunal s'est aussi prononcé sur le sort de deux autres prévenus, Alain Jacobsoone a été relaxé, le tribunal estimant que la faute n'était pas caractérisée. Il était reproché au fonctionnaire départemental de ne pas avoir prévenu le maire de La Faute-sur-Mer des dangers de Xynthia, à l'origine de la première alerte météo rouge dans l'histoire de la Vendée. Une peine d'un an de prison avec sursis et 5 000 € d'amende avaient été requis contre lui.
«Ces élus sont des caricatures d'élus. Il y a eu une sous-estimation des risques qui n'est pas acceptable», rétorque Corinne Lepage, avocate de l'association des victimes et de quelque 120 parties civiles, qui «espère une sanction sérieuse et les intérêts civils qui ont été demandés», sans les chiffrer. Satisfaite d'avoir obtenu «le statut de victime», pour lequel elle s'est battue «plus de quatre ans», l'Avif, l'association des victimes, souhaite également «des condamnations», car une «relaxe générale» serait un mauvais signal envoyé aux autres maires, qui «commencent à prendre en compte les risques», explique son président, Renaud Pinoit.
Un appel possible en cas de condamnation
«Quel que soit le résultat, c'est un procès pour rien car on n'a tiré aucune leçon de la catastrophe. On a beau faire un procès comme ça, il y a encore quelques jours il y a eu trois morts dans l'Hérault, après des pluies diluviennes», estime au contraire l'un des avocats de René Marratier, Antonin Lévy. En cas de condamnation de l'ancien maire, la question d'un appel (possible dans un délai de dix jours) se posait, selon Me Lévy, qui estime que le président du tribunal avait pris position contre René Marratier dès le début du procès .
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a lire AUSSI l'article en pièce jointe :
Corinne Lepage accuse une élue de la Faute sur mer de "conflit d'intérèt"
bonne lecture à tous !!
En espérant que ce procés fasse "jurisprudence" et en conséquence nous
disons à "ces MESSIEURS" qui sont censés nous administrés et qui
décident pour nous ...."BONNES CONCLUSIONS " et " BON COURAGE" !!
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Monsieur VILLANUEVA SERGE
Président de l'association"ASIST"
( association de surveillance des inondations et sauvegarde des territoires )
311 rue abbé Duplan
30 000 NIMES
Commentaires
Cela va permettre aux Maires peu scrupuleux de réfléchir avant d'agir !
Bravo pour la photo du jour. @++
bonjour
bravo pour la photo du jour!
ah c'est terrible ces catastrophes ,et oui j'ai vu les infos hier j'ai vu le verdict pour cette catastrophe .
les photos sont impressionnantes ainsi que les vidéos.
bonne journee
pouty