1ER thème sur les riques d'inondations
programme 2009 organisé par le Département, l'Etat et la Région
URBANISME ET RISQUE INONDATION : ROLE PREPONDERANT DES COMMUNES
LES COMPETENCES et responsabilités des communes et des maires en matières
d'aménagement du territoires sont aujourd'hui trés importantes. ET les
évènements catastrophiques de 2002 et 2003 sont venus rappeler qu'il fallait
concilier en permanence aménagement du territoire et risque inondation.
Pour cela, les élus disposent dans le code de l'urbanisme, de différents outils
pour orienter le développement urbain en dehors des zones inondables et
éviter de créer de nouvelles situations de risques. Leur utilisation doit viser notamment à :
_ ASSURER la sécurité des personnes, en interdisant les implantations humaines
dans les zones les plus dangereuses où la sécurité des personnes ne peut être
garantie(zone d'aléa fort soit pour l'ensemble des cours d'eau gardois à partir de
50cm à l'exception du Rhône pour lequel la hauteur est portée à 1 m)
_ NE PAS AUGMENTER les enjeux exposés, en limitant strictement l'urbanisation
et l'accroissement de la vulnérabilité dans les zones inondables.
_ DIMINUER les dommages potentiels en réduisant la vulnérabilité des biens
et des activités dans les zones exposées, notamment en imposant la
surélévation des planchers habitables dans les zones urbanisées d'aléa modéré
(c'est -à-dire pour des hauteurs d'eau infèrieures à 50cm)
A Nîmes c'est loin d'être le cas (ndlr)
_preserver les capacités d'écoulement et les champs d'expansion des crues
pour ne pas aggraver les risques dans les zones situées en amont et en aval.
_ EVITER tout endiguement ou remblaiement nouveau qui ne serait pas justifié
par la protection de lieux fortement urbanisés
ANALYSE JURISPRUDENTIELLE
Un document méconnaissant le risque
inondationest est à ce titre illégal.
(CAA (cour administrative d'appel) Nancy
23 Mars2006, requète N°04NC00376 :
annulation de la délibération d'un conseil
Municipal approuvant un POS en raison
du classement en zone constructible d'une
zone destinée à accueillir un parc d'activités
intercommunal non commercial, situé dans
champ d'inondation au coeur d'un secteur
d'expansion des crues
La suite de ces documents trés prochainement
Villanueva Serge président de l'association "ASIST"
Comme promis dans les jours qui suivent nous publierons sur ce blog des
extraits des 3 formations thématiques organisées par le Conseil Général du Gard
à partir du 3 Février 2009 et auxquelles nous simples "péquins associatifs"
n'avons eut ni droit d'entrée, ni droit à la politesse élémentaire d'une simple
réponse à notre courrier, fut elle négative !
L'information aux plus grands nombres de citoyens pour les informer sur la
sécurité des personnes et des biens ne fait pas encore partie de notre
"démocratie".
Ce doit être celà que l'on nomme " la concertation"...(à postériori !!")
Nous vous les présenterons chapitre par chapitre afin que la lecture n'en soit
pas trop fastidieuse. (un par semaine par exemple).
Je conseille vivement aux personnes intéressées par les inondations et aux non
initiés de prendre des notes ou mieux de les imprimer !
Par les temps qui courent sait on jamais ? Cela peut toujours vous servir !
D'aucun se ferons j'en suis sur un plaisir de suivre les différents épisodes de ces
thématiques auxquelles nous n'avons pas eut droit de participer alors que tous
les comités de quartier ou toutes les associations de lutte contre les inondations
sont souvent les premiers acteurs dans leur quartier respectif en cas d'inondation
comme ce fut le cas le 3 Octobre 1988.
Mais pour ces thématiques seules "les élites" étaient admises comme nous vous
l'avions signalé dans notre dernier blog.
Or dans ce genre de catastrophe les "élites" font souvent "défauts", et sont
souvent prises en "défauts". (On a déjà connu cela par le passé).
C'est alors la solidarité interquartier qui prime au premier chef.
Et ce sont souvent les habitants des lieux véritables vecteurs d'informations qui
de par leur connaissance des lieux et du terrain montrent toute leur efficacité !
Notre devoir civique et citoyen nous fait donc un devoir de vous tenir informer
de ces journées organisées à l'initiative du Conseil Général du Gard et dont
curieusement la presse locale n'a donnée aucun écho !
Certaines "personnalités" et non des moindre apprécieront plus que "modérément"
ces publications. ( doux euphémisme !)
Mais là n'est pas notre problème.
Il ne faut rien cacher !
Nous sommes là pour vous informer c'est bien là le rôle de notre association et
cela pour combler la carence en la matiére de certains quotidiens locaux.
Les faits sont les faits !
Ils sont là !
Et ils sont souvent têtus !
Comme l'eau qui reprend toujours son chemin... quoique puisse faire l'homme pour
la déviée et la changer de son cours originel l'association "ASIST" continue de
même a tracer le sien contre vents et marées
Villanueva Serge président de l'association "ASIST"
Aprés une panne d'internet un peu longue et les vacances étant là, l'association "ASIST" et son "blogueur" vous donne rendez vous à la rentrée en vous souhaitant à tous de trés bonnes vacances.
Gageons que la rentrée sera fertile en informations pour tout ce qui concerne les inondations et la sauvegarde des territoires.
En tout état de cause nous vous ferons comme il était prévu un compte rendu complet des journées organisées par le Conseil Général du Gard et auxquelles nous n'avons pas put participer.
A trés bientôt
Villanueva Serge président de l'association "ASIST"
Le 23 février dernier, le Conseil Général du Gard, dans le cadre de sa politique départementale de prévention des inondations, a proposé aux élus locaux et au personnel chargés de mettre en œuvre les politiques d’aménagement trois formations thématique sur les thèmes suivants:
- Dynamique des cours d’eau et prévention des inondations,
- Urbanisme et prévention des inondations,
- Ruissellement et zonage fluvial.
Il va sans dire que notre association a porté le plus grand intérêt à ces réunions et bien que ne faisant pas partie de « l’élite » des élus locaux ou des personnels territoriaux, nous avons demandé poliment s’il était possible de participer à ces débats, même si nous devions pour cela entrer incognito par une porte dérobée !
Notre expérience dans le domaine des inondations reconnue au plus haut niveau dans des associations telle que « l’AFPCN » (association française de protection contre les catastrophe naturelle) soutenue financièrement par le ministère de l’écologie et du développement durable et présidée qui plus est par un Sénateur et un Député semblait sinon nous ouvrir les portes à tout le moins nous les entrebâiller !
Que nenni !
A notre missive point de réponse, mais un silence doublé d’un mépris tout à fait vexatoire !
Pourtant dans le cas qui nous intéresse, à savoir les inondations dont notre ville et notre département ont eu tant à souffrir, la moindre parcelle d’expérience ou de connaissance ne peuvent et ne doivent être considérée comme partie négligeable et je crois modestement qu’en ce domaine nous ne manquons ni de reconnaissance ni d’expériences, n’en déplaise à certains esprits chagrins. (C’est peut être cela qui les gêne ?)
Prenant mon bâton de pèlerin, je me suis adressé au Conseiller Général de mon Canton Mr Alain Clary pour voir comment et dans quelle mesure il aurait été possible que je puisse participer en tant que simple auditeur et dans mon petit coin à ces réunions afin d’approfondir mes connaissances.
Ce dernier a écrit à la personne compétente et à sa grande surprise doublée d’une grande déception, il a reçu une fin de non recevoir.
Au passage je le remercie.
Mais le Conseil Général qui se veut le chantre de la lutte contre les inondations dans la presse locale ou dans ses mensuels départementaux ou régionaux ne pourra pas dans le futur faire l’impasse de la concertation avec les associations comme le font de façon arbitraire d’autres collectivités territoriales telles la mairie de Nîmes ou l’agglo qui dans le cadre de l’agenda 21, dans les instances collégiales comme le conseil de développement de Nîmes Métropole a installé des gens bien en cours !
L’expérience des gens de terrains est à ce sujet inestimable et irremplaçable.
Ce sont eux qui ont la mémoire des lieux.
Car au fond tout cela fut dérisoire, inutile et bien mesquin, car malgré tout, j’ai pu me procurer le dossier complet de ces journées. N’en déplaise à certains.
Et dans les prochains jours je vous ferai partager via notre blog les meilleurs extraits des nouvelles directives en matières d’inondations, de PPRI , de principes de prévention en matière d’urbanisme, d’obligation faites aux maires , de droit… etc … etc….
A très bientôt !
Serge Villanueva Président de l’association « ASIST »
Dans le Midi Libre du 9 Juin 2009 nous apprenons que le programme "cadereau" exigera la "modique" somme de 250 millions d'euros dont un tiers de cette somme pour mettre le centre ville hors d'eau rien que pour le cadereau de la route d'Alès !!
Donc environ 90 millions d'euros rien que pour ce dernier !!
Pour les anciens dont hélas je fait désormais parti et qui comprennent mieux nos bons anciens francs que les euros cela représente la coquette somme de 590 360 millions de francs ! Ou mieux 59 milliards de nos anciens francs !!
Avouez que c'est plus parlant, plus concret et que çà endort moins le "péquin" de base Nîmois !
Cette opération sur le "dit" cadereau d'Alès a pour but ce qui est tout à fait louable de mettre à l'abri des inondations ( en principe) :
-4400 maisons ou immeubles
-1000 entreprises ainsi que 35 établissements recevant du public qui seront mis hors d'eau au titre "Des aménagements collectifs de protection localisée des lieux densément habités" (Ah! la dialectique administrative !!) et tout celà pour la modique somme de 90 millions d'euros !!
Contribuables Nîmois à la bonne votre !!
C'est la tournée du patron !!
Et le cocasse dans l'affaire c'est que pendant que l'on va dépenser 90 millions d'euros pour mettre au sec, (enfin soit disant) un quartier au Nord de la ville la Mairie s'apprête dans le même temps dans le Sud a mettre 1000 logements dans l'eau au mas Lombard, dans une zone d'expansion de crues sous un barrage de 460 000 m3 !!!
Et ou la Municipalité s'est bien gardée de poser des repères de crues.
Repères de crues qu'elle avait demandés aux associations et aux comités de quartiers concernés de lui fournir lors d'une réunion pour le moins houleuse "pilotée" par l'amiral Filippi et que la loi lui fait obligation de poser.
Dans la plaine du mas Lombard on attend encore !!
Ce doit être une zone de non droit !
Ce qui est surprenant pour ne pas dire "bizarre" dans cette affaire c'est que normalement la loi exige de prendre en compte la plus haute crue connue celle qu'on nomme " crue de référence".
Donc pour Nîmes c'est celle du 3 Octobre 88 qui devrait s'imposer avec ses 420m/m d'eau en quelques heures.
Et bien non !
Force est de constater qu'à Nîmes ou l'on ne fait rien comme ailleurs c'est la crue de 2005 qui a été retenue comme crue de référence avec des hauteurs d'eau de 170m/m le Mardi 6 Septembre ...et 160m/m le Jeudi 8 Septembre !
Soit au total 330 m/m échelonnés sur 3 jours !!
Décidément les "REBOUSSIERS" ne sont pas toujours ou on les croit !!
Pour être plus sérieux.
Que ces Messieurs "décideurs" suivent attentivement notre blog dans les jours qui suivent !
L'association "ASIST" se chargera
-D'éclairée leur lanterne
-De les mettre face à leurs responsabilités
-Et accessoirement leur mettre les yeux en face des trous...à toutes fins utiles !!
Villanueva Serge Président de l'association "ASIST"
1. raymen le 16-09-2009 à 18:55:14 (site)
je pense qu il est tres dangereux de construire dans des etandues innondables et qui sont fertiles pour les cultures BIO de ce fait..ne laissons pas faire n importe quoi,n importe ou car grace a des gars de ta trempe nous resterons vigilents .
2. raymen le 16-09-2009 à 18:55:22 (site)
je pense qu il est tres dangereux de construire dans des etandues innondables et qui sont fertiles pour les cultures BIO de ce fait..ne laissons pas faire n importe quoi,n importe ou car grace a des gars de ta trempe nous resterons vigilents .
3. raymen le 16-09-2009 à 18:55:25 (site)
je pense qu il est tres dangereux de construire dans des etandues innondables et qui sont fertiles pour les cultures BIO de ce fait..ne laissons pas faire n importe quoi,n importe ou car grace a des gars de ta trempe nous resterons vigilents .
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