(billet d'humeur):
Qui l'eut cru ? et surtout ... qui le croit ?
Allélullia ! Allélullia !
Frère jacques... (Perotti) n'était pas au courant de l'édification du mur de la
honte de la route d'Alès.
N'avait il pas déclaré dans le Midi Libre du 2 Novembre 2009 qu'il ne regardait
de près et dans le détail que les permis de construire des collectifs !
Tiens, à ce sujet, a-t-il bien regardé le permis de construire des immeubles
collectifs la "MANADE" sis rue de Beaucaire en pleine zone inondable dont les
garages surcreusés en Rez de chaussée moins 2 (R-2) se trouvent à l'endroit
immédiat du repère de crue se trouvant sous le pont de la route de Beaucaire ?
Pourquoi Frère Jacques qui se targue de ne regarder de près que les "grands
"projets est il intervenu au mas de POSSAC pour refuser un permis d'ouvrir
un simple portail à un de mes voisins rue de l'abbé Duplan sous le prétexte que
le quartier de Possac était en zone inondable ?
(je tiens d'ailleurs ce document signé de sa main à sa disposition)
Ce Monsieur s'occuperait donc de pécadille comme l'ouverture d'une "porte
charettière" et il n'aurait pas vu passer le permis du "fameux mur" de la route
d'Alès ? ( 130 mètres de long , plus de 5 mètres de hauteur)
Si comme il l'avoue lui-même dans le Midi Libre du 15 mai 2010 la situation de ce
"fameux mur" est "forcément irrégulière" à qui la faute ? Sinon à lui !
Est-ce au Nîmois et à leurs impôts à payer pour l'incompétence de ce "Monsieur"?
Nous n'irons pas comme il le dit jusqu'à prétendre :
"qu'à lire les nombreux articles de presse, c'est vraiment l'affaire du siècle"!
Non ! c'est juste une affaire de plus parmi tant d'autres et qui s'ajoute à
beaucoup d'autres, hélas bien trop nombreuses au regard des nîmois.
A la question du journaliste :
"Qu'est ce qui vous empèche d'aller jusqu'au bout de la mise en
conformité du mur et puis pour l'exemplarité de la chose ?
Réponse de notre exélentissime adjoint :
L'exemplarité , ce n'est peut être pas le mot qui convient.
On ne le lui fait pas dire (Fermez le ban !)
Si la justice passe comme elle le devrait ce sont encore les contribuables nîmois
qui passeront à la caisse. ( et une fois de plus...une ! )
Au fait si ma mémoire ne me fait pas défaut n'y a-t'il pas une charte de la
garrigue qui a été pondue en d'autres temps par un illustre prédécesseur de
"frère Jacques" lui aussi "adjoint à l'urbanisme" sous Jean Bousquet ?
Un certain ... Jean Paul Fournier !
Charte qui aussitôt élaborée est déjà foulée au pied !!
Pauvre charte, pauvres nîmois ... tout ceci a comme un parfum de fin de règne !
Mais aprés tout on a que les élus que l'on mérite !!
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Villanueva Serge Président de l'association "ASIST"
et
Administrateur de "l'AFPCN"
(association française de prévention des catastrophes naturelles)
les 9 arcades route d'Alés le 3 octobre 1988 avant le chemin de tire cul
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Centre Européen de Prévention du Risque Inondation
Peut-on développer durablement un territoire exposé aux inondations, sans se préoccuper du risque que cela représente ? Peut-on limiter la prévention des inondations à la seule gestion des débordements ? Ce sont les questions qu’invite à se poser l‘analyse conduite par le CEPRI sur 300 démarches dites de développement durable, dont un grand nombre d’agenda 21.
Le constat est simple : la moitié des collectivités exposées aux inondations n’abordent pas la prévention des inondations comme une action de développement durable ; les actions de prévention intéressant la gestion du territoire, et non pas sa seule protection contre les débordements, sont présentes dans moins de 15 % des démarches analysées.
Quand elles prennent en compte l’inondation, les collectivités décrivent rarement les conséquences en terme d’atteinte au développement durable. Dans leurs mesures, elles se cantonnent principalement à empêcher autant que possibles les débordements mais initient très peu des actions qui peuvent mieux préparer le territoire à être inondé et le rendre plus « durable », plus capable de soutenir une inondation sur le moyen terme. Ainsi les plans de gestion de crise, l’information pertinente de la population, l’analyse et la réduction de la sensibilité et de la vulnérabilité des bâtiments et des services publics ou des réseaux, sont très rarement abordés.
Il n’est pas rare de voir des propositions qui aggravent la situation de la collectivité vis-à-vis des inondations, lorsque celle-ci, au titre du développement durable, installe par exemple des réseaux de transports en commun ou des infrastructures nouvelles en zone inondable.
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publié avec l'aimable autorisation du "cepri"
(centre européen de prévention du risque inondation)
membre de l'AFPCN
(Association Française de Prévention des Catastrophes Naturelles)
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Villanueva Serge président de l'association "ASIST"
et
Administrateur de l'AFPCN
XINTHIA fin février 2010 !!!
Hier 4 mai 2010 !! rebelotte sur la côte d'azur !!
trop c'est trop !!
Nice et la côte d'azur sinistrée !!
Alors qu'a NICE il est prévu d'aménager un quartier d'affaires comparable à celui
de " la Défense " prés de l'aéroport, dans la basse plaine du fleuve Var,
une zone inondable, et qu'en 1994 une crue avait pourtant déferlée
jusqu'au centre ville , des digues sont en construction avec pour objectif
"tout simplement de rendre "désinondable" plusieurs centaines d'hectares".
confiait Françis Lamy préfet des alpes maritimes au journal Nice.matin en
novembre 2009
"Une déclaration hallucinante" commente un expert.
Aprés les intempéries qui ont ravagées la côte d'azur hier 4 mai 2010
Mr Christian Estrosi ci devant : Maire de Nice et Ministre de l'Industrie
persistera t' il à l'instar de son homologue Nîmois a vouloir a tout prix et à tout
crins urbanisé les zones inondables ??
Les Nicois et les Nîmois aimeraient certainement savoir !
A ce sujet l'association "Asist " vous invite à lire le mensuel
du mois de Mai 2010
" ça m'intéresse "
une enquète sur 6 pages y est menée de façon édifiante sur
le thème :
"inondations, pourquoi ça va continuer ..."
vous y verrez que la ville de Nîmes comme dans beaucoup de
domaine fait figure de mauvais élève et de dernier de la classe!
"Bonne lecture"
Villanueva Serge président de l'association "ASIST"
et
Administrateur à l'AFPCN
( association Française de Prévention des Catastrophes Naturelles)
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Si tu veux parler de l'universel, parle de ton village
Des années 80 à aujourd’hui, le risque inondation s’est accru. En cause climat et urbanisation. Les réglementations ont suivi mais s’avèrent insuffisantes.
« En France, le risque d'inondation touche plus d'une commune sur quatre et représente près de 10 % du territoire national. Il s'agit du principal risque naturel qui expose nos compatriotes à des sinistres répétitifs dont le coût pour les particuliers et la collectivité représente, chaque année, plusieurs milliards de francs et ne cesse de s'alourdir. »
Cette phrase est tirée d’un rapport visant à la création d'une commission d'enquête sur les causes, notamment climatiques, environnementales et urbanistiques, des inondations exceptionnelles afin d'établir les responsabilités, d'évaluer les coûts et de prévenir les crues à répétition. (lien)
On est en 2001 lorsque cette décision est prise à l’assemblée nationale. Jean Louis Debré, rapporteur, aligne les épisodes dramatiques que la France a connu depuis 1988. Des centaines de milliers de sinistrés, des dizaines de morts, des milliards de dégâts.
Les populations durement frappées sont en prises au désarroi et à la colère. Mais comment en est on arrivé là ?
3 OCTOBRE 1988: NÎMES
Il y a 21 ans, le 3 Octobre 1988, Nîmes connaît un épisode orageux particulièrement intense. Le résultat : 11 morts, une ville totalement sinistrée.
Pourtant, il n’y a ni rivière ni fleuve dans la cité gardoise, juste des « cadereaux », des ruisseaux à secs qui reçoivent l’eau pluviale lors des orages.
Nîmes n’est pas connue pour être une ville où il pleut beaucoup dans l’année: 770 mm, bien moins que Levens (06) 1100 mm.
Mais cette nuit là, du 2 au 3 octobre les nuages restent bloqués sur la ville. Et en 7/8 heures on enregistre 266 mm d’eau (station météo de Nîmes Courbessac), 310 mm avenue Kennedy et même 420 mm au Mas de Ponge. Tous ces points ne sont éloignés que de quelques kms.
Les cadereaux et les rues se transforment en torrents emportant cabines téléphoniques, voitures. L’eau rentre dans les maisons. Ce drame va devenir rapidement celui des français, le maire de l’époque, Jean Bousquet favorisant une médiatisation importante. C’est un moment particulier car les années 80 sont celles où l’on se met à parler des inondations, car celles ci se multiplient.
« De 1856 aux années 1980, la France semble ne pas connaître d’inondations catastrophiques, du moins pas assez significatives pour infléchir les politiques publiques. La survenue brutale des inondations catastrophiques en France durant les années 1980, 1990 et 2000 a permis la relance de la prévention du risque…»
. ( voir: « La prévention des risques d’inondation en France : entre approche normative de l’état et expériences locales des cours d’eau » - Anne Tricot -)
Face à ces drames la puissance publique prend toute une série de mesures. Ainsi les arrêtés de catastrophes naturelles qui permettent les indemnisations des victimes datent de la loi du 13 juillet 82 (lien)
Pour connaître comment les assurances indemnisent : lien et lien
Les enquêtes publiques (lien) qui font entrer un peu de démocratie et de participation du public avant la réalisation de certains projets datent aussi de cette période. En effet la loi Bouchardeau est votée un an plus tard ; le 12 juillet 1983 (lien)
La faiblesse de la participation à ce type d’enquêtes est souvent évoquée pour tenter de les minimiser. Les associations font remarquer qu’il suffirait d’accorder plus de poids aux avis du public, pour que celui-ci se manifeste plus. D’autant que la France a signé la convention d’Aarhus (lien) et que celle-ci dit entre autre:
8. « Chaque Partie veille à ce que, au moment de prendre sa décision, les résultats de la procédure de participation du public soient dûment pris en considération. »
Climat, urbanisation, environnement aggravent les risques et les catastrophes se multiplient. 5 à 7 % du territoire français est susceptible d'être inondé, soit environ 10% de la population. Sur les 160.000 km de cours d'eau qui coulent en France, 22.000 km2 serait particulièrement reconnus inondables. Cela concerne 7.600 communes, soit 2.000.000 de riverains.
La catastrophe de Vaison la Romaine le 22 septembre 1992 fait 21 morts et 40 disparus (lien)
Une vague de 15 mètres de haut balaie tout sur son passage et notamment le camping installé dans le lit de la rivière, les constructions à proximité.
Cet événement dramatique et la multiplication des catastrophes naturelles seront à l’origine d’une plus grande réglementation. Ainsi les Plans de Préventions des Risques Inondations (loi Barnier du 2 février 1995) qui définissent les zones selon l’aléa et la dangerosité supposée. (lien)
Sept ans après lors d’un débat à l’assemblée nationale :
le bilan des PPR est tiré et « il n’est pas brillant » (lien)
« L'application des PPR est décevante. Dans son rapport sur la prévention des inondations, la Cour des Comptes constate que le contenu du PPR est souvent lacunaire et imprécis. »
Lire particulièrement le rapport de la cour des comptes de la page 653 à 658. On y apprend entre autre que :
malgré les catastrophes qui ont frappées le Gard, les populations ne sont pas moins exposées au risque inondation.
Lors de ces débats, la commission a entendu l’universitaire et consultant en droit de l'environnement, Christophe SANSON, qui a travaillé au cabinet de Michel Barnier à l’élaboration de la loi qui porte son nom. Il n’est pas susceptible d’être un opposant systématique aux PPR.
Pourtant il soulève deux critiques.
Et cela est particulièrement vrai dans les zones que l’on veut à tout prix urbaniser.
C’est le cas à Levens où malgré les sollicitations de riverains dans le quartier de l’Orte, il leur a été impossible d’être audité . Il leur a été impossible de montrer les documents qu’ils tenaient à disposition de ceux qui établissaient le PPRInondation. Aujourd’hui ces personnes se battent pour faire rectifier des erreurs (absence de sources, de ruisseaux) et alertent sur les risques qu’il y aurait à imperméabiliser des lieux qui reçoivent directement les eaux d’un bassin versant.
ndrl:
exactement le cas de figure que notre association dénonce depuis 11 ans !!
pour la plaine du mas Lombard .
Ce que disent et proposent ces personnes est exactement ce qui a été développé lors de ce débat à l’assemblée nationale par des spécialistes.
Ainsi parmi les pistes de réflexion, on lit:
Autre idée avancée à l’assemblée nationale:
Oui, mais il y a loin des intentions aux actes. Pourtant les textes ont envisagé les problèmes.
Il existe même un article 48 de la loi du 30 juillet 2003 qui prévoit que peuvent être créées des servitudes de rétention temporaire des eaux de crue ou de ruissellement par des aménagements permettant d'accroître artificiellement leur capacité de stockage afin de réduire les crues ou les ruissellements dans des secteurs situés en aval.
En 2005, l’État fêtait fièrement son 5000 ème PPRI. Mais les populations sont t-elles pour autant associées à ce travail, souvent fait loin du terrain ?
Les corrections à apporter se feront t-elles avec les avis des associations ? Rien n’est moins sûr quand on sait que le ministre de la relance P. Devedjan se prononce pour la suppression des enquêtes publiques. (lien)
Reste que les catastrophes se multiplient et qu’il faudra bien passer à une autre étape ou bien accepter dans notre choix de société, chaque année, des morts et des milliards de dégâts.
Conséquence de ce phénomène qui prend de l’ampleur, une directive européenne (lien) va prochainement voir le jour. Il est mis l’accent sur la prévention: « Les États se concentreront principalement sur la prévention des dommages par exemple en évitant la construction de logements et d'installations industrielles dans les zones déjà exposées, en prenant des mesures visant à réduire la probabilité des inondations ou encore en donnant des instructions au public sur la conduite à tenir en cas d'inondation. »
Le temps presse semblent dire les observateurs .
Hegel
La science de la logique-le concept
1. GG le 21-06-2010 à 10:25:26 (site)
Bonjour,
Vous parlez dans le papier sur Nice d'un expert qui trouve la "désinondation" hallucinante. Pouvez vous nous dire qui et nous envoyer ses coordonnées.
Je travaille sur les Alpes Maritimes à un prochain dossier. Et c'est hallucinant. Le dossier de la plaine du var est inimaginable. Je crois que nous partageons des vues semblables et il serait bien que nous restions informés réciproquement. (pouvez vous citer notre blog)
Merci
Et bon courage.
N B . J'ai moi même été sinistré des inondations de Nîmes en 88. J'y vivais à l'époque et je peux vous dire depuis que je travaille sur ces questions que rien ne s'est amélioré.
Vue d'avion de la plaine du mas Lombard
un des derniers greniers de céréales de la Vistrenque
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Dominique Granier dans le Midi Libre du 12 avril 2010 nous apprend, un brin
défaitiste et soumis, que la "SAFER" dont il est le Président n'a pas les moyens
de s'opposer à la destruction et au pillage des terres agricoles par les
promoteurs.
La plaine du mas Lombard terre fertile entre toutes devrait donc par la fatalité
et l'avidité de quelques promoteurs "biens en cour" être ensevelie sous le béton?
Que nenni !!
A quoi servent donc la SAFER, la chambre d'agriculture et l'agenda 21 dont
monsieur Dominique Granier cumule les "Présidences" ?
Comment un monsieur qui coiffe les casquettes de:
1 / président de la chambre d'agriculture
2 / président de la SAFER,
3 / président du conseil de développement de Nîmes Métropole en charge de
l'agenda 21 ne disposerait donc pas d'une once de pouvoir, ou l'once d'une
écoute attentive en haut lieu ?
Mais de qui se moque-t-on ?
A quoi sert donc ce monsieur et toutes les instances qu'il est censé
représenter ?
Dans la (future) nouvelle loi sur la réforme des collectivités territoriales que le
gouvernement nous mijote, il faut donc en priorité supprimer ces instances
parasites, puisque d'après Mr Granier elles n'ont aucun moyen et ne
servent donc à rien !
Sauf... à générer des frais, des postes, et par la même des emplois que l'on
pourrait qualifier non de fictifs mais.. d'inutiles !
Cela ferait trois tranches en moins au mille feuilles administratif, et par ces
temps de disette, autant d'épargne que le contribuable n'aurait pas à subir !!
Par les temps qui courent il n'y a pas de petites économies !!
Le SCOT ( schéma de cohérence territoriale) pourrait palier à ces suppressions !
et avec tout le temps libre que ses "lourdes" fonctions devraient lui dégager,
monsieur Granier aurait tout le loisir de s'occuper et de faire prospérer son
exploitation agricole à Aspères puisque d'après ses dires les paysans du Gard sont
en danger de mort.
Ce n'est pas le soldat "RYAN " qu'il faut sauver ...!!
"SAUVONS le soldat Granier !"
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Villanueva Serge Président de l'association "ASIST"
et
Administrateur à l'AFPCN"
(association française de prévention des catastrophes naturelles)
la plaine du mas Lombard
une plaine fertile entres toutes vouée au béton et au "pognon" !!
1. Patch le 06-05-2010 à 14:36:37
Il est très difficile de sauver les personnes contre leur grès....(Pognon oblige!!)
2. raymen le 08-05-2010 à 12:00:10
profitons de la geo de Nimes au nord :la garrigue constructible ! au sud des plaines de terres fertiles pour notre alimentation! les romains ne s etaient pas trompés sur ce point et nous moqueraient en disant :" ils sont devenus fous ces romains ??
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