posté le 17-05-2010 à 18:54:50
FUTUR SINISTRES ... A VOS PORTES FEUILLES !! ET... A LA BONNE VOTRE !!
les 9 arcades route d'Alés le 3 octobre 1988 avant le chemin de tire cul
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Au lendemain de la tempête Xynthia, qui a tué 53 personnes
sur la côte atlantique, les assureurs français ont commandé une étude
pour évaluer la menace qui pèse sur les côtes en cas de tempête.
Cette étude, qui a pris comme base une cartographie satellitaire de la Nasa,
montre que le Languedoc-Roussillon est particulièrement exposé.
Sur les 26 départements du littoral français, l’Hérault arrive en tête avec 80 000
logements concernés.
Même s’il faut rester prudent sur un scénario catastrophe, il n’en reste pas
moins que l’État réactualise les plans de prévention.
A Frontignan-plage, la famille Mauran a toujours en tête la tempête centennale
de 1982.
C’est un document qui fait froid dans le dos.
Saisissant, le cliché met en relief le risque de submersion marine sur les côtes
françaises pris par la célèbre Nasa, il a servi de base d’étude aux assureurs.
Résultat, en cas de tempête, selon la Mission des risques naturels (MRN), la mer
pourrait engloutir quelque 770 000 logements et locaux professionnels, construits
dans des zones à risques.
L’Hérault arrive en tête des 26 départements concernés avec 80 000 logements
repérés dans ces zones, suivi du Nord (69 000), de la Vendée (60 000), etc.
Ce classement a été établi à partir d’une cartographie mondiale réalisée par
satellite par la Nasa il y a quelques semaines.
Grâce à ce document unique, les zones à risques ont été d’un seul coup
identifiées.
La MRN, mission des risques naturels (1) a recensé tous les locaux bâtis à moins
de 5 mètres du niveau de la mer, hauteur à partir de laquelle il peut y avoir
inondation (1). Et ce, en croisant des bases de données comme le fichier des
entreprises Sirene et le profil Habitat de l’Insee.
Cette étude a été réalisée au lendemain de la tempête Xynthia en s’appuyant
sur les inondations à La Faute-sur-Mer ou à L’Aiguillon-sur-Mer qui ont
provoqué la mort de 53 personnes fin février
.
Mais elle est à considérer avec prudence.
En premier lieu, parce que l’hypothèse de voir englouties des milliers de maisons
lors d’un coup de tabac relève davantage d’un scénario de film catastrophe que
d’une réalité plausible. Ensuite, parce que c’est un formidable plaidoyer pour les
assureurs qui aiment par-dessus tout anticiper les risques.
« Le but est double : c’est convaincre de la réalité du risque, et commencer
à faire engager des mesures de prévention pour éviter que cela ne se
produise »,
explique Frédéric Gudin du Pavillon, président de la MRN.
C’est aussi une opération de lobbying visant à pousser l’État à réactualiser les
plans de prévention des risques dans 1 400 communes, périmés voire
inexistants. Celui de la Faute-sur-Mer datait de 2001.
« C’est une façon de mettre la pression.
Il faut arrêter d’implanter de nouveaux lotissements en zones exposées,
avoir une bonne vision de ce risque majeur, et informer correctement les
populations »
revendique Frédéric Gudin du Pavillon.
Certes, l’assurance habitation couvre les quatre fameuses cat’nat’
(catastrophes naturelles) : séisme, inondation, sécheresse, tempête.
Le système est économiquement viable car les tempêtes sont exceptionnelles.
Mais si les catastrophes naturelles se succèdent, il y aura un surcoût.
" Il sera d’abord comblé par l’assuré. "
Une hausse de la prime cat’nat’ est même déjà à l’étude.
De 30 à 45 €, sur une cotisation moyenne annuelle de 250 €.
" Pour commencer…!! "
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(1) Sur demande de la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA) et
du Groupement des entreprises mutuelles d’assurances (Gema).
770 000 logements construits en France sont dans des zones à risques
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villanueva serge président de l'association "ASIST"
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Administrateur à " l' AFPCN "
( association française de prévention des catastrophes naturelles )