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ndlr
Cet article qui a plusieurs mois revient avec une
cruelle acuité !!
Aujourd'hui 24 septembre 2010 les "médias" nous
annoncent la "bonne nouvelle !!
5% d'augmentation sur votre contrat multirisque
habitation suite aux inondations de Xyntia et de
Draguignan
Alléluia !! Alléluia !!!
Assurés ... à votre bon coeur ? ...et à vos
portefeuilles pour payés les inconséquences de
nos élus... et de... l'Etat !!
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Les raisons de cette croissance sont diverses.
Il y a d’abord les facteurs dits “socio-économiques”.
“Si l’on en croit les tendances actuelles, la population devrait augmenter d’ici à
2030, et migrer en bord de mer, ou sur la façade atlantique, soit dans des zones
à risques d’inondations.
Le nombre de foyers monoparentaux - donc de logements - devrait continuer à
augmenter et, avec l’augmentation de la richesse, la quantité de biens assurés
est amené à croître. Tout cela augmentera mécaniquement le coût des
sinistres liés aux événements naturels. De 30 à 44 milliards d’euros selon nos
estimations”, décrypte Frédéric Gudin du Pavillon, sous-directeur assurances
chômage à la FFSA.
Dans son rapport, la FFSA déroule ses calculs : en 2030 “la part de la couverture
contre les événements naturels dans le budget assurance dommages des
ménages et des entreprises passera à près de 25 % (contre 16% initialement)”.
D’accord !
Et traduit en monnaie sonnante et trébuchante, ça donne quoi ?
Si on estime qu’une multirisque habitation c’est 200 euros en moyenne par
an, la part de la couverture contre les catastrophes naturelles pèse
aujourd’hui 32 euros.
Un prix qui pourrait grimper en 2030 à près de... 50 euros.
A condition que le coût global du contrat reste figé à 200 euros.
Improbable !!
Car les frais liés aux autres sinistres (dégâts des eaux, incendies, vol...) ne
risquent pas de rétrécir pour autant.
Alors les assureurs pourraient bien être tentés d’augmenter le prix des
contrats pour éponger leurs pertes.
Reste que l’augmentation des coûts n’est pas une fatalité, souligne
Frédéric Gudin du Pavillon, sous-directeur assurances dommages à la
FFSA.
“Il est impératif de mener des politiques de préventions, notamment
publiques.
Pour protéger les Français contre ces évènements naturels, il faut que
nous ayons une meilleure connaissance des risques, d’inondations
notamment.
C’est ainsi que l’on pourra réduire la vulnérabilité des ménages face aux
catastrophes naturelles.
Si on ne fait rien, on risque tous de payer plus cher...”.
ndlr : ( ça y'est c'est fait !! ...aujourd'hui !)
Si la prévention est meilleure, les dégâts seront moins importants, les assureurs
indemniseront moins et les clients n’auront pas à payer plus cher.
CQFD.
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Villanueva Serge président de l'association "ASIST"
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Administrateur à l'AFPCN
( Association française de prévention des catastrophes naturelles)
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