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Titre du blog : ASIST
Auteur : coca30
Date de création : 07-03-2009
 
posté le 25-09-2010 à 15:03:40

LE PRIX DE VOTRE ASSURANCE HABITATION VA T'IL EXPLOSER ??

            "  Climat " :

   le prix de votre  assurance 

     multi - risque  habitation 

             va-t-il exploser ?

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                                              ndlr

 

       Cet article qui a plusieurs mois revient avec une

    cruelle acuité !!

    Aujourd'hui  24 septembre 2010 les "médias" nous

    annoncent la "bonne nouvelle !! 

    5% d'augmentation sur votre contrat multirisque 

    habitation suite aux inondations de Xyntia et de

   Draguignan 

                       Alléluia !!   Alléluia !!!

    Assurés ... à votre bon coeur ? ...et à vos

    portefeuilles pour payés les  inconséquences de

    nos élus... et de... l'Etat !!

 

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Sur les côtes de l'Ouest du pays, la tempête Xynthia a finalement cessé

 de souffler, laissant derrière elle 53 morts et 7 blessés graves, selon les dernières estimations. Mais au delà du bilan humain, Xynthia c'est aussi

 des terres agricoles noyées, des maisons détruites, des routes emportées. En langage d'assureur, c'est 1,2 milliards d'euros de dégâts

à indemniser.

 Avec la multiplication des événements de ce genre, le prix des

 assurances est-il voué à augmenter ?

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  En quinze mois, Xynthia est la troisième tempête à balayer l’Hexagone,
  après Klaus (janvier 2009) et Quinten (février 2009). Or, les experts sont
 formels : avec l’accélération du réchauffement climatique, les catastrophes
 naturelles risquent d’être plus fréquentes.
 Le prix de l’assurance multi-risques habitation va-t-il donc s’envoler ?
La Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA) a saisie sa calculette.
 Dans un rapport paru en avril 2009, elle a estimé à 60 milliards d’euros le coût
 des dommages d’ici à 2030, contre 30 milliards ces vingt dernières années.
 Soit un doublement des indemnisations à verser aux Français.

Les raisons de cette croissance sont diverses.

 

Il y a d’abord les facteurs dits “socio-économiques”.

 

“Si l’on en croit les tendances actuelles, la population devrait augmenter d’ici à

 

2030, et migrer en bord de mer, ou sur la façade atlantique, soit dans des zones

 

 à risques d’inondations.

 

Le nombre de foyers monoparentaux - donc de logements - devrait continuer à

 

 augmenter et, avec l’augmentation de la richesse, la quantité de biens assurés

 

 est amené à croître. Tout cela augmentera mécaniquement le coût des

 

 sinistres liés aux événements naturels. De 30 à 44 milliards d’euros selon nos

 

estimations”, décrypte Frédéric Gudin du Pavillon, sous-directeur assurances

 

 chômage à la FFSA.

          16 milliards qui pèsent

 La charge sur les épaules de l’assuré ne s’en trouvera pas forcément plus lourde.
 Notamment parce que les coûts seront alors répartis sur davantage de porte
 monnaies.
Reste la multiplication des événements naturels prédite par les experts.
 “Celle-là pourrait faire passer le coût des sinistres de 44 à 60 millions
 d’euros” ,    estime M. Gudin du Pavillon
  -/ 16 milliards de surcoût qui risquent de rester en travers de la
   gorge des assureurs et de plomber le porte-monnaie des
  assurés.

Dans son rapport, la FFSA déroule ses calculs : en 2030 “la part de la couverture

 

 contre les événements naturels dans le budget assurance dommages des

 

ménages et des entreprises passera à près de 25 % (contre 16% initialement)”.

 

 D’accord !

 

 Et traduit en monnaie sonnante et trébuchante, ça donne quoi ?

 

 Si on estime qu’une multirisque habitation c’est 200 euros en moyenne par

 

 an,  la part de la couverture contre les catastrophes naturelles pèse

 

 aujourd’hui  32 euros.

 

 Un prix qui pourrait grimper en 2030 à près de... 50 euros.

 

 A condition que le coût global du contrat reste figé à 200 euros.

 

 Improbable !!

 

 Car les frais liés aux autres sinistres (dégâts des eaux, incendies, vol...) ne

 

 risquent pas de rétrécir pour autant.

 

 Alors les assureurs pourraient bien être tentés d’augmenter le prix des

 

contrats pour éponger leurs pertes.

 

                 Pas une fatalité

Mais difficile de connaître leurs intentions.
Contactée à ce sujet, Groupama déclare que le sujet n’est “pas vraiment un
 secteur sur lequel [elle] travaille“, la Maïf, elle, ne communique pas sur les
éventuelles hausses de prix liées aux catastrophes naturelles, mais précise que les
 “augmentations des cotisations RAQVAM [leur contrat multirisque habitation] sur
 ces dernières années restent relativement faibles (moyenne de 3%)”.
 A la MAAF, tout le monde est en vacances.
 Et chez Axa, on tarde à répondre.

 Reste que l’augmentation des coûts n’est pas une fatalité, souligne

 

 Frédéric Gudin  du Pavillon, sous-directeur assurances dommages à la

 

  FFSA.

 

“Il est impératif de mener des politiques de préventions, notamment

 

 publiques.

 

 Pour protéger les Français contre ces évènements naturels, il faut que

 

 nous  ayons une meilleure connaissance des risques, d’inondations

 

 notamment.

 

 C’est ainsi que l’on pourra réduire la vulnérabilité des ménages face aux

 

 catastrophes naturelles.

 

 Si on ne fait rien, on risque tous de payer plus cher...”.

 

                              ndlr : ( ça y'est c'est fait !! ...aujourd'hui !)

 

Si la prévention est meilleure, les dégâts seront moins importants, les assureurs

 

 indemniseront moins et les clients n’auront pas à payer plus cher.

 

                                                     CQFD.

 

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                        Villanueva Serge président de l'association "ASIST"

                                                 et

                                   Administrateur à l'AFPCN

 

           ( Association française de prévention des catastrophes naturelles)

 

 

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