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Titre du blog : ASIST
Auteur : coca30
Date de création : 07-03-2009
 
posté le 23-04-2010 à 14:01:19

CHICHE Monsieur LE PRESIDENT !!





16/03/2010 18:46

  Nicolas Sarkozy, déterminé 

       après la tempête



Entre les deux tours, le chef de l’État avait choisi de se rendre hier au chevet des deux départements meurtris par la tempête Xynthia le mois dernier. Il a annoncé que les habitants des zones à risque devront reconstruire ailleurs

Ce n’est plus une maison, c’est un trou. Ouvert au vent après avoir été creusé par la mer. Ni portes, ni fenêtres. Des murs écaillés et souillés. Sur un vieux bahut, seul meuble encore debout, deux photos de famille encadrées tentent de sécher. Dehors, les meubles enchevêtrés sèchent aussi, depuis cette nuit de tempête qui a tout emporté. Les deux habitants, un couple de retraités, ont été surpris dans leur sommeil à 3 heures du matin. L’eau a pulvérisé la baie vitrée, envahi la maison et projeté l’ancien menuisier et son épouse par une fenêtre du rez-de-chaussée, jusque dans l’arrière-cour, où la vague, enfin, s’est calmée.

C’est ici, dans ce village de Charron (Charente-Maritime), l’un des plus éprouvés par la tempête Xynthia, que Nicolas Sarkozy avait choisi de venir mardi 15 mars pour faire le point sur la situation des deux « départements martyrs » (Vendée et Charente-Maritime) et dire à leurs habitants que «l’État ne les abandonnerait pas». « Ma présence ici, avec les ministres, c’est pour bien montrer qu’il y aura un suivi concret après le drame qu’ils ont vécu, a expliqué le président de la République. Les gens ont le sentiment qu’on les oublie. Nous voulons mettre en place de nouvelles façons de gérer une catastrophe, tous ensemble. »



Ces gens sont passés à deux doigts de la mort. » Le chef de l’État prend son temps.

 

Mais je n’accepterai pas de digues immobilières.

Les digues ne seront pas érigées pour lotir des terrains dangereux.

Dans les zones à risque, on ne reconstruira pas. »

Un peu plus tôt dans la matinée, Nicolas Sarkozy a présidé une réunion de travail à la préfecture de La Rochelle, avec les services de l’État et les élus locaux. Puis il s’est exprimé à La Roche-sur-Yon devant les « acteurs de la chaîne de secours et de solidarité » mobilisés à la suite de la tempête : « L’État ne laissera pas tomber les sinistrés», a-t-il martelé, en rendant hommage au « courage » des sauveteurs et des habitants.

"Le résultat d’une cascade de décisions litigieuses ou contraires au bon sens"

Le président de la République, qui s’est vu remettre un pré-rapport sur les causes du drame, a indiqué que la catastrophe du 28 février n’était pas seulement le produit d’événements climatiques.

                              Mais aussi

 

« le résultat d’une cascade de décisions litigieuses ou contraires au bon sens, de négligences, de prescriptions non respectées, d’expertises négligées. »

Il a annoncé que les sinistres de moins de 2 000 € seront indemnisés sans expertise, dans des délais « inférieurs à un mois ». Les particuliers touchés pourront, en outre, demander que leur soient reversées leurs taxes d’habitation et foncière. Quant aux habitants des zones à risque, ils devront reconstruire ailleurs.

 

Une cartographie destinée à identifier les « sites à fort aléa » sera établie.

Et les assureurs devront indemniser les sinistrés, même lorsqu’ils reconstruisent hors du site où se trouve leur maison.

Nicolas Sarkozy a également annoncé une batterie d’aides à destination des agriculteurs.

 

 Dans trois ans, toutes les communes situées dans des zones à risque devront être couvertes par un plan de prévention, a-t-il ajouté.

 

« Après le 28 février 2010, rien ne peut plus être comme avant en matière de prévention des catastrophes naturelles », a martelé le chef de l’État, 

 

          « L’État tiendra sa parole »,

                  a-t-il promis.

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                 chiche ! monsieur le Président !