3 octobre 1988 quartier Hoche Sernam au plus fort de la crue,
et où un nouveau quartier doit voir le jour
Les cadereaux d'Uzés et celui du chemin des limites ont repris leur droit
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Le MIDI LIBRE du 18 avril 2010 dans sa "petite semaine" nous apprend qu'une
prise de "becs" ou plus exactement "un échange de piques" aurait eu lieu
entre Monsieur le Préfet du Gard et notre "bétonneur" Sénateur Maire
Jean Paul Fournier lors d'une réunion du "COBATY", gens inintéressés s'il en est,
au sujet de la "frilosité" du représentant de l'Etat en matière de délivrance de
permis de construire en zone inondable !
Notre Empereur "Septime FOURNIER 1er " n'apprécierait que très modérément
les atermoiements du représentant de l'Etat quant à sa réticence à délivrer
certains permis de construire en zone inondable !!
L'opiniâtreté que notre premier magistrat emploie à bétonner notre ville est pour
le moins surprenante dans une ville qui a souffert les affres des inondations du
3 octobre 1988 où on dénombra 11 morts.
A cette époque ce monsieur était adjoint à l'urbanisme, et de ce fait il devrait se
montrer beaucoup plus prudent sinon circonspect.
Mais non, à Nîmes on délivre les permis de construire à tour de bras comme si
rien ne s'était passé ! On croit rêver !
En effet, lors de la dernière réunion publique du 15 avril 2010 à la Gazelle j'ai posé
benoitement une question.
/ 1 ière QUESTION
Quand le "PPRI" de Nîmes sera-t-il terminé ?
L'amiral Filippi m'a répondu de façon évasive.
"Pas avant deux ans !"
/2 ième QUESTION
Comment se fait-il qu'à la route de Beaucaire, au moment où s'édifie un
important ensemble immobilier dit " La manade" de 223 logements sis aux
anciennes caves à vin, où pour les plus anciens aux "ex " établissements Bret et
Bauquiers, on surcreuse des parkings souterrains à niveau moins 2, alors que la
mairie vient de placer des repères de crues sous le pont de la route de
Beaucaire distant de 50 mètres de ces immeubles en devenir.
(Sous ce pont de la route de Beaucaire, à chaque grosse pluie le cadereau
d'Uzès inonde ce quartier sous plus d'un mètre d'eau, et c'est là que l'on
construit des immeubles avec garage en sous sol à niveau moins 2 !!!)
On hallucine ! mais la réponse qui m'a été donnée vaut son pesant d'or !
Réponse d'un technicien de la mairie.
"Du moment que le "PPRI" n'est pas défini par le Préfet, rien ne nous l'interdit !"
fermez le ban !
Donc si l'on en croit ce monsieur, "s'il n'y a pas de "PPRI" approuvé par l'Etat
il n'y a donc pas d'obstacle pour faire n'importe quoi !"
Charmante perspective !
Dans ce cas, je me vois donc dans l'obligation de rafraichir la mémoire de
monsieur le maire et de son innénarable adjoint "à l'urbanisme" par une petite
"piqûre de rappel"..
Le 3 octobre 1988, un couple de pauvres retraités a trouvé la mort, "noyés" au
boulevard Jean Jaurés, dans l'immeuble " les Champs Elysées", dans un parking
souterrain, pour avoir tenté de récupérer les souvenirs de leur fils défunt !!!
Les Nîmois, bien au fait de la problématique des inondations, réclament à corps
et à cris, depuis des années, l'approbation d'un "PPRI" pour notre ville qui aurait
dû être l'une des premières à en bénéficier après 88.
Va-t-on pendant encore longtemps dans cette bonne ville de Nîmes
délivrer des permis de noyer... les voitures ???
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Villanueva Serge Président de l'association "ASIST
ET
Administrateur à l'AFPCN
(association française de prévention des catastrophes naturelles)
3 octobre 1988 le quartier hoche sernam pendant la décrue
sans commentaires...
Commentaires
Il faut également savoir qu'il n'est pas sur et certain que les travaux en intra-muros du plan "CADEREAU" qui sont en cours actuellement pour palier aux inondations de 2005 prennent en compte le recalibrage de l'avenue G. POMPIDOU. L'entonnoir du côté ouest de la ville risque d'arroser Nîmes encore pendant quelques années!! On a pas fini de boire....de l'eau