Un rapport rédigé pour le conseil général de l'environnement et du développement
durable (CGEDD) sur la mise en oeuvre des programmes de prévention des
inondations montre que les bonnes intentions ne sont pas suivies d'effets.
Violentes crues de la Marne et coulées de boue dans l'Aisne le Dimanche 14 Juin,
fermeture du tunnel du Mont Blanc le Mardi 16 Juin 2009 : Les inondations ont
encore fait des dégâts ces derniers mois.
L'opinion publique et les pouvoirs publics s'en sont émus une nouvelle fois !
Mais il est probable que ce genre de catastophe naturelle soit appelé à se
reproduire.
Décidés en 2002, aprés les épisodes dramatiques dans la Somme, ces
programmes devaient à la fois pousser les collectivités à entretenir chez les
habitants le souvenir des inondations, inciter les élus à lancer des travaux et
aider les particuliers à prendre des mesures de préventions chez eux.
Le bilan dressé par le rapport est sévère. D'abord sur les actions de
communication, qui "restent trop générales et ne sont pas ciblées sur de
l'information préventive". A l'époque de la catastrophe de l'Aude, la Ministre
de l'Ecologie d'alors, Roselyne Bachelot, avait promis la généralisation de
repères de crues, destinés à éviter que les populations oublient la menace de
la montée des eaux.
"Certains messages pourtant déja payés aux communes ne sont toujours pas
posés !!", déplore le rapport.
"ndlr : C'est le cas dans plaine du Mas Lombard ou malgré plusieurs
courriers envoyés à Mr Filippi adjoint en charge du dossier nous n'avons
obtenus ni réponses et a fortiori aucun repére de crue dans la plaine du
Mas Lombard ou doivent être implantés 1000 logements et ou par endroit
il y eut plus de 1,50 m d'eau le 3 0ctobre 1988 !!
(Merci pour l'information des futurs kamikazes qui occuperont les lieux !!).
Ce rapport , reconnait que les 47 conventions signées avec les collectivités
ont permis d'accélérer l'engagement des maîtres d'ouvrage et permis d'avoir une
approche globale du problème.
Signées en Octobre 2007, elles prévoient 737 millions d'euros de dépenses, dont
247 millions à la charge de l'Etat.
Mais les décaissements sont trés lents.
Dans les programmes sélectionnés, la part des travaux hydraulique, tels que le
relèvement des digues, reste prépondérante.
Les responsables ne parviennent pas à convaincre les Municipalités à pousser les
habitants à prendre des mesures de prévention individuelles, qui peuvent parfois
se révéler coûteuse.
Le rapport pointe également le fait que le régime d'indemnisation des
catastrophes naturelle (CAT-NAT) " n'incite guère au développement des
initiatives personnelles ".
Aprés examen de ce rapport publié en Avril et récemment mis sur le site du
Ministère, une circulaire a été envoyée aux Préfets leur demandant de faire un
bilan des programmes d'action dont ils ont la charge.
Prochaine étape : la transposition de la directive européenne sur les inondations
qui devrait formaliser les règles de prévention et de gestions des crues.
La date limite est fixée à la fin de l'année.
Le texte Européen prévoit que les Etats établissent une évaluation
préliminaire du risque inondation avant Décembre 2011 en se basant sur
les crues historiques. (1)
(1) ndlr :
Ce qui n'est pas le cas pour Nîmes ou la municipalité se borne pour
plus de "souplesse urbanistique" a prendre en compte comme
référence la crue de 2005 qui ne seras jamais une crue
historique comparée à celle du 3 Octobre 1988 qui lui est largement
supèrieure avec ses 420 mm en 7 heures !!
Encore une hérésie municipale . ( et une de plus... une !!)
Des cartes précises devront être réalisées deux ans plus tard, afin d'être
capables de se doter de plans de gestion du risque en 2015.
Espérons que son application sera plus rapide que la directive sur les eaux
résiduaires urbaines que la France ne respecte toujours pas dix-huit ans aprés
son adoption !!
source : MEDDAD
(Ministère de l'Ecologie Du Développement et l'Aménagement Durable )
Villanueva Serge président de l'association "ASIST"