QUAND LE FACTEUR 4 (*)
FAVORISE LA CRÉATION
D’UNE VILLE NOUVELLE
À NÎMES
Par Isabel GIRAULT, directrice de l’agence d’urbanisme de Nîmes-Alès (AUDRNA)
Créer une ville nouvelle en réponse à la croissance urbaine est, depuis quelques années, l’apanage des puissances émergentes et des pays en voie de développement.
En France, le concept est devenu incorrect face aux besoins d’un développement désormais limité et soumis aux exigences du Facteur 4.
C’est pourtant l’option étudiée par l’agglomération nîmoise…
Cette option a priori inconvenante est en fait une réponse à un contexte bien spécifique.
Tout d’abord, une croissance démographique parmi les plus fortes de France et qui devrait encore se renforcer en particulier dans la ville centre.
Nîmes Métropole devrait accueillir 80 000 habitants d’ici 2030, dont 50000 sur Nîmes.
Pour autant, l’inondabilité du site constitue un obstacle de taille au
principe de densification de la ville
(100 000 Nîmois déjà installés en zone inondable).
Un Contrat d’Axe
C’est à une échelle plus large qu’une solution est alors recherchée. La coopération des agglomérations d’Alès et Nîmes s’est ainsi récemment traduite par une démarche de « Contrat d’axe » adossée à la voie ferrée.
Cette « alliance » peut s’étendre à l’échelle d’une métropole polycentrique associant, dans un rapport de proximité de l’ordre de 40 km, les agglomérations d'Alès, Nîmes, Avignon, Montpellier et Sète.
Cette « métropole en réseau » intègre à une échelle plus fine d’autres polarités : petites villes, bourgs ou grands quartiers, pointées comme les relais indispensables de la maille urbaine.
Ce sont elles qui porteront prioritairement le développement de demain.
Elles seront généralement ancrées sur des sites existants.
L’une d’elles, toutefois, fait exception :
Le site dit de la « Porte Nord » de Nîmes en frange nord-ouest de l’agglomération, lieu de convergence d’infrastructures et réseaux de transports.
Centré sur un pôle d’échange multimodal, dans un environnement exceptionnel de garrigues, un pôle urbain de nouvelle génération pourrait naître en lien direct avec les centres villes de l’espace Alès-Nîmes et s’inscrivant pleinement dans le
« Contrat d’Axe ».
Un nouveau pôle urbain
Une mission partenariale de préfiguration et de programmation urbaine a permis de définir l’ambition de ce nouveau pôle (construire le modèle d’une ville durable à très haute qualité environnementale) et sa mesure (accueillir 25000 habitants).
Véritable ville nouvelle par sa taille (3e au plan départemental),
« Porte Nord » apporte une alternative au modèle tendanciel en constituant une pièce du système de la métropole en réseau proposant une meilleure économie des ressources, une optimisation des déplacements,une symbiose ville-campagne.Sa réussite dépendra néanmoins de la capacité des collectivités à
respecter le corollaire de ce choix : une limitation très stricte des autres
extensions urbaines. NDLR ( mas lombards ...?)
L’agence d’urbanisme de Nîmes-Alès apportera toute son expertise à
l’accompagnement de la mise en oeuvre de cette ville durable ex nihilo.
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NDLR
Qu'est ce que le facteur 4 ? (*)
(source WIKIPEDIA )
(*) L'expression Facteur 4 désigne un objectif ou engagement écologique qui consiste à diviser par 4 les émissions de gaz à effet de serre d'un pays ou d'un continent donné, à l'échelle de temps de 40 ans (2050). Pour une majeure partie, il s'agit de diminuer fortement les consommations d'énergie fossile. Et aussi, les consommations de produits à très forte émissions de gaz à effet de serre (ex: viande). Il s'agit bien sûr aussi d'améliorer l'efficience des modes de production, c'est-à-dire produire autant de richesse en utilisant moins de matières premières et d'énergie, mais dans une moindre mesure, car cette efficience à augmenté de 35% en 35 ans et il va être difficile de la multiplier par 4 en 40 ans...
En Europe, l'objectif, correspond à la part équitable de cette collectivité dans le Facteur 2 au niveau de la planète (niveau arrêté par le G8).
En France, "Facteur 4" désigne généralement l'engagement pris en 2003 devant la communauté internationale par le chef de l'État et le Premier ministre de « diviser par un facteur 4 les émissions nationales de gaz à effet de serre du niveau de 1990 d'ici 2050 ». Cet objectif a été validé par le "Grenelle de l'environnement" en 2007
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Ndlr :
Cette perspective d'une ville "facteur 4" baptisée "PORTE NORD"
nous parait, à l'association "ASIST", "judicieuse et intéressante à plus
d'un titre :
1er/
Le lieudit "LE MAS DE VALLONGUE" racheté en 2008 par Nîmes -Métropole (*)
se situe sur la plus haute zone de la ville donc dans un secteur non
inondable !! Ce qui à Nîmes est loin d'être négligeable.
Ces centaines d'hectares se situent et constituent en quasi tôtalité le bassin
versant du Gardon.
En effet, passé la ligne de crête entre le mas de Polge et les hauts de Nîmes
la ligne de partage des eaux descend vers la plaine de la "Gardonnenque."
(* ) voir le journal la "Marseillaise" du mardi 18 novembre 2008
2eme/
Un pôle d'échange multimodal avec une gare relais sur la ligne Nîmes-Alès situé
vers l'ancienne route d'Anduze rendrait logique ce projet associé à un parking
relais, compte tenu de la " future" rocade Nord jumelée avec la rocade Ouest
dont le passage est prévu à proximité immédiate de la ligne Nîmes -Alès.
( par exemple, carrefour route d'Alès et l'ancienne route d'Anduze )
Des transports en commun adaptés, limitant de facto une circulation intense et quotidienne pénétrant en ville par le Nord, auraient l'avantage de limiter les gaz à effets de serre et tous les utilisateurs de la ligne Nîmes -alès et Dieu sait s'il y en a pourraient se rendre en ville à peu de frais avec cette ligne de transport urbain.
Enfin, Nîmes, comme pratiquement toutes les grandes villes de ce nom, aurait
"ses rocades" et l'automobiliste venant de l'extérieur et n'ayant rien à faire en
centre ville pourrait éviter et faire éviter les nuisances induites à la
surfréquentation du boulevard Allende et du centre-ville qui sont saturés à
longueur d'année.
Les capteurs d'air se situant sur le boulevard Sergent Triaire le démontrent
chaque jour d'été quand les pics d'ozones affolent les compteurs et les
poumons des Nîmois!!
(surtout en ce moment et pour longtemps encore !! travaux anti-inondations
obligent !)
3 eme/
De plus, cette zone ne représente pas un grand intérêt tant faunistique qu'agricole, les 4/5 ème de cet endroit étant des landes incultes.
Il est beaucoup plus important de sauver les "riches et fertiles " terres du sud de la ville qui sont situées en zones inondables et dont nous devons nous sentir garants dans un but de développement durable pour les générations futures.
N'oublions pas que nous ne sommes que les "locataires" de cette "Terre" et qu'il
faudra bien nourrir des millions d'ètres humains en plus dans quelques decennies.
On a déjà bien assez "sacrifié" des milliers d'hectares de terres fertiles dans la
plaine sud de Nîmes sur l'autel de l'argent au profit des seuls promoteurs et
autres spéculateurs de tout poil.
A ce sujet, je pense que "les vertueux bénévoles " que sont :
Messieurs
Jean-paul Fournier :
/- Maire de Nîmes
/- Sénateur
/- Président de l'agglo Nîmes Métropole
Dominique Granier:
/- Président de la chambre d'agriculture,
/- Président de la SAFER
/- Président du conseil de développement de Nîmes Métropôle en charge
de l'agenda 21
Mr jacques Bécamel :
/- Maire de Caissargues
/- Vice président de Nîmes Métropôle
/ -Président de l'agence d'urbanisme de Nîmes
Mr Franck Proust :
/- 1er adjoint au maire de Nîmes
/- Conseiller général du 5 eme canton de Nîmes
/- "ex" Président de la SENIM (société d'économie mixte nîmoise)
/- Vice Président de Nîmes Métropôle
/- Président du SCOT SUD du Gard
ainsi que
Mr Jacques Perotti :
/ - adjoint au maire chargé de l'urbanisme
/- Vice président de Nîmes Métropole ne devraient pas me contredire !!
(Ah les cumuls de mandats ... hummmmmmm !!!!)
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Villanueva Serge président de l'association "ASIST"
et
Administrateur de l'AFPCN
association française de prévention des catastrophes naturelles
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